Il n'y a pas de solution parfaite et c'est pas nous qui allons changer les choses, mais normaliser les arrêts et les remplacements, ça me semble pas délirant. Même si c'est très utopique.
Le système peut aider là-dessus.
En soi le fait de "poser des congés" plutôt que des arrêts maladie ne me choque pas, tant qu'on accepte de s'arrêter pour souffler.
Je crois qu'en Australie (ou en tous cas dans certaines boîtes) ils ont, un peu comme les jours enfants malades, quelques jours "joker" pour t'arrêter un peu mais sans passer par un médecin, que tu peux poser du jour au lendemain, genre grosse fatigue (nuit pourrie), petite maladie, règles pourries, enfant malade...
Je trouve que c'est un système pas déconnant car ça permet d'officialiser le truc (et reconnaître que ça marche), encourager les gens à faire des petites pauses sans surcharger les médecins ni "abuser" du truc.
je vois pas beaucoup de boulot où les deadlines sont vitales
Le problème ce n'est pas qu'elles sont vitales, c'est le système autour qui fait que si tu ne le fais pas t'es cuite.
Pour la recherche, si tu n'envoies pas ton article pour le journal en question, bah tu vas attendre au mieux de longs mois au pire un an. Et sans publications, ton labo va perdre des moyens.
Ce qui est anormal c'est de ne pas avoir de moyens "par défaut" sans avoir besoin de se ruer sur les publications (qui a un effet terriblement pervers et produit plein de mauvais papiers c'est du grand n'imp).
Pour beaucoup de boulots c'est un truc comme ça.
Après le souci pour moi n'est pas la deadline en soi, il y en aura toujours. Mais c'est plutôt que le rythme imposé te fait passer de deadline en deadline sans avoir droit à un "creux" pour souffler un peu niveau rythme.