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 Les reflexions betes des gens

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Ben si ça se trouve elle le réveille une fois sur deux, ou sur trois, ou quand ça fait une demi heure que bébé ne dort pas...
Mais pq ce ne serait pas vrai ? Il y a quand même des hommes qui gèrent au top (le mien par exemple, et je sais qu'il y en a d'autres sur ce forum), et heureusement d'ailleurs 😅, c'est juste que du coup on en parle moins.
Je trouve un peu dur pour ce monsieur qu'on ne connaît pas d'immédiatement le considérer comme un affabulateur.
 

Joie

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
La seule fois où jai demandé un arrêt maladie cetait pour ma deuxième grossesse j’ai eu une periode avec énormément de nausées ça venait surtout en fin de journée. Et je ne pouvais pas encore annoncer ma grossesse… C’etait une nouvelle sage femme et j’ai du supplier pour avoir un jour d’arrêt… j’ai trouvé ça pas sympa. En tout cas ceux qui sont vraiment mals et qui demandent se trouvent refuser… et ceux qui sont trop douillets se plaignent tellement que le praticien en a marre et leur donne.
 

Joie

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Mais pq ce ne serait pas vrai ? Il y a quand même des hommes qui gèrent au top (le mien par exemple, et je sais qu'il y en a d'autres sur ce forum), et heureusement d'ailleurs 😅, c'est juste que du coup on en parle moins.
Je trouve un peu dur pour ce monsieur qu'on ne connaît pas d'immédiatement le considérer comme un affabulateur.
C’était une supposition. On ne sait pas vraiment non.
Je faisais le parallèle avec le mien car c’est ce que je vis sans pour autant dire que lui c’est pareil mais c’est possible.
 

Joie

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je préfère en effet que quand je suis complètement hs parce que j'ai eu une nuit avec 45 réveils, il assure toute la logistique de la maison pendant que je comate sur le canapé avec un bébé dans les bras. Surtout si en plus il a une grosse journée de travail à assumer.
C’est bien s’il assure toute la logistique
 

Myriam9

Hyperlactation
Oui mais ceux qui exagèrent dans l'autre sens (refuser un arrêt alors qu'ils en auraient besoin ; ou qu'ils sont contagieux), il y en a encore plus et on n'en parle pas.
Dernièrement quand on m'a parlé d'un arrêt de travail (je ne suis pas allée voir le médecin) car je suis assez épuisée, j'ai répondu par rèflexe "pas le temps" 😅 (et aussi jours de carence, trouver le temps d'aller voir le médecin, etc).
Donc quand je ne tiens plus debout, je pose en urgence un jour de congé (chez nous on peut les poser le jour même sans problème).

Je me suis d'ailleurs rendue compte que l'année dernière (mis à part le congé maternité) je n'avais pris que 2 semaines (d'affilées) de vacances (1 à Noël, obligatoire, et une pour aller voir les grands parents au Brésil)
Oups 😅
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Dernièrement quand on m'a parlé d'un arrêt de travail (je ne suis pas allée voir le médecin) car je suis assez épuisée, j'ai répondu par rèflexe "pas le temps" 😅 (et aussi jours de carence, trouver le temps d'aller voir le médecin, etc).
Donc quand je ne tiens plus debout, je pose en urgence un jour de congé (chez nous on peut les poser le jour même sans problème).

Je me suis d'ailleurs rendue compte que l'année dernière (mis à part le congé maternité) je n'avais pris que 2 semaines (d'affilées) de vacances (1 à Noël, obligatoire, et une pour aller voir les grands parents au Brésil)
Oups 😅
Je vais peut-être être un peu cash et j'en suis désolée, mais je trouve que c'est pas terrible ce que tu décris, individuellement et collectivement.
C'est pas une compèt, je pensais que ça commençait à ne plus avoir la côte cette escalade à celui/celle qui en fera le plus et se reposera le moins...
On aurait tous et toutes à y gagner à prendre plus soin de nous.
Je ne te vise pas particulièrement mais ton commentaire me fait vraiment réagir. Ce n'est probablement pas ton cas, je ne dis pas ça spécialement pour toi, mais celles et ceux qui espèrent une médaille pour ne pas avoir levé le pied sont à côté de la plaque. J'en vois encore trop qui s'attendent à ce qu'on les admire pour ça. On a besoin que collectivement ce soit ok de s'arrêter quand on est épuisé.e. Sans compter que personne n'est irremplaçable...
Enfin bref je dévie du commentaire initial, je voulais surtout dire : prends soin de toi et plus de vrais congés lan prochain, et des arrêts maladies si tu as besoin d'être arrêtée, c'est pas une faiblesse.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je n'espère pas de médaille, mais pour ma part ça me tient à cœur de travailler tant que je peux, poser des rtt plutôt que des arrêts parce que j'ai cette possibilité et que je suis indemnisée pour. Si je suis fatiguée, je prends des jours de repos, pas des arrêts maladie. Je n'applique pas le même raisonnement pour mes patients, je leur propose des arrêts si je pense que ça peut les aider, mais ça ne me conviendrait pas de demander à la collectivité une indemnisation et des jours maladie alors que j'ai la possibilité de faire autrement. Je ne suis pas irremplaçable, mais je n'ai pas été remplacée, et mes collègues en ont bavé 8 mois. Donc à moins d'être incapable de me lever du lit, je vais bosser, et ça me convient ainsi. Chacun ses limites et ses choix.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Donc quand je ne tiens plus debout, je pose en urgence un jour de congé (chez nous on peut les poser le jour même sans problème).
Je fais pareil, parce que de toutes façons jours de carence, et que pas le temps et l'énergie d'aller chez le médecin.
(Sauf si c'est plus sérieux, genre besoin d'antibio - là pas le choix que de se traîner chez le médecin - ou que je pense avoir besoin de plus de 3 jours d'arrêt mais ça c'est vraiment rarissime.)

Bon cela dit étant en télétravail il m'arrive souvent de bosser quand je suis un peu malade. (Je prends mon ordi dans mon lit et je suis moins efficace ce jour-là mais bon, au moins je ne dépense pas un jour de congé.)
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je trouve un peu dur pour ce monsieur qu'on ne connaît pas d'immédiatement le considérer comme un affabulateur
Je ne le soupçonnais pas de tricher... je dis juste que les fois où elle ne le réveille pas il ne s'en rend pas compte, donc il a peut être l'impression qu'elle le réveille à chaque fois au bout de cinq minutes alors que non.
Ça n'enlève rien à sa fatigue de jeune parent ni à son agacement quand des patients demandent un arrêt "pour rien", et ça ne ferait pas de lui uj affabulateur. Juste ça voudrait dire que sa femme n!est pas si implacable que ça.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
j'ai répondu par rèflexe "pas le temps
Ça c'est ce que j'ai dit à mon médecin la dernière fois que je l'ai vue et qu'elle m'a dit qu'il fallait que je me repose et qu'elle m'a proposé un arrêt de travail (on avait fait une prise de sang parce que j'avais plein de symptômes bizarres mais visiblement c'était juste de l'épuisement et un léger manque de fer qui a été comblé par une injection). Mais en fait c'est sérieux, je ne veux pas d'arrêt de travail pour me reposer car ça signifie qu'ensuite je vais devoir travailler deux fois plus pour rattraper le temps perdu en me reposant. Parce que personne ne peut me remplacer et que l'on a des dead lines. Je trouve qu'on vit dans un monde un peu absurde avec le travail.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Probablement moins que dans les pays sans couverture sociale.
Dans ma profession, le temps de travail diminue. On travaille moitié moins que les médecins de la génération précédente. Mais si on s'arrête, on devra rattraper le boulot, ou le reporter sur les collègues. Donc on essaie de s'arranger entre nous, de dépanner, de partir un peu plus tôt certains jours... effectivement, je préfère mettre un tapis dans mon bureau pour m'allonger régulièrement, me blinder d'anti émetiques et spasfon pendant les grossesses, ou me shooter au doliprane pour faire baisser la fièvre, que rester chez moi. C'est pas une question de gloire ou de reconnaissance, c'est plus simple pour tout le monde, moi compris.
 

rebeccapneu

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Moi non plus je ne peux pas trop "être malade" ou alors ce n'est vraiment pas pratique. Je n'ai pas été remplacé pendant mon congé mater, et j'ai du rattraper pas mal de choses tandis que mes collègues ont aussi pris leur part. Comme dit @Pauline C parfois la solution la plus simple c'est de venir travailler en étant un peu malade. J'ai travaillé un peu durant mon congé mater et je ne regrette rien car je sais que j'aurais été encore plus inondée à la reprise que si je ne l'avais pas fait. Cependant il n'y a rien de glorieux ou d'admirable, c'était juste le meilleur choix.

J'ai "réclamé" une seule fois un arrêt, j'en étais rouge de honte, c'était à la reprise après mon congé de maternité parce que la césarienne avait bien ébranlé ma santé mentale (et que j'avais clairement pas le temps de faire la rééducation abdo en reprenant mon boulot). Ça a été accueilli par un "il n'y a aucune raison valable d'arrêt", comme je n'étais pas à l'aise, je n'ai plus rien demandé.

J'ai par ailleurs en dégoût l'expression "je vais me mettre en arrêt" et j'y réponds systématiquement que c'est un médecin qui décidera.

C’est comme quand il travaille de la maison parfois quand il a certains collègues au bout du fil il insiste à avoir bébé dans les bras pour qu’elle fasse quelque babillage et qu’il dise oui c’est la petite tout fier. Va savoir ce que ses collègues croient… peut être qu’il s’en occupe en plus de travailler?
C'est machiavélique !!! 😈 Je vais penser à le faire quand on m'appelle d'astreinte pour des broutilles hihihi
 

Gabyshka

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Si je suis fatiguée, je prends des jours de repos, pas des arrêts maladie.

Je comprends la logique mais dans certains métiers ce n'est pas possible (l'éducation nationale par exemple). Je résiste bien mieux à la fatigue qu'avant mais je garde quand même un très très mauvais souvenir de mes trois premièrs mois de grossesse hyper fatiguée et nauséeuse comme instit, j'avais d'ailleurs eu 10 jours d'arrêts parce que je n'en pouvais plus. Et c'est une des raisons, ne pas vouloir revivre ça, qui me fait rejetter l'idée d'avoir un troisème enfant.
je préfère mettre un tapis dans mon bureau pour m'allonger régulièrement,

Même remarque, il y a plein de métier où on ne peut pas faire cela, où il n'y a pas d'adaptation possible pour passer les mauvais jours. J'imagine que la grande majorité des médecins le prend en compte en prescrivant ou non des arrêts, avec quand même sans doute quelques préjugés sur la difficulté perçue ou non des boulots. Pour l'anecdote par exemple mon mari s'est vu proposer un arrêt à chaque fois qu'il est allé chez le docteur pour sa -grosse - hernie discale, il est ouvrier, il ne les a pas pris. J'ai eu une hernie aussi et les premiers jours qui correspondaient à la rentrée des classes c'était quand même très difficile, ça a duré assez longtemps et il n'a pas été question que je sois arrêtée. Et on ne m'a pas demandé mes conditions de travail pour en décider, heureusement que je n'avais plus de maternelle je ne sais pas comment j'aurais fait.
 
Dernière édition:

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Oui, je sais. Comme je le disais, j'ai cette possibilité car "trop" de jours de congé par rapport à ce que je peux raisonnablement poser, et aucune possibilité de remplacement. Un patient dans mon état, je lui propose un arrêt, je les ai refuses pendant mes grossesses mais dans une autre configuration j'aurais dit OK. Les patients avec une sciatique je les arrête volontiers 2-3 mois. Mais tout le monde ne peut pas se le permettre.
Les infirmières sont arrêtées super tôt pendant les grossesses, parce que le boulot est physique, qu'elles ont peu de congé, et que la cadre préfére prévoir un remplacement fixe que risquer de se retrouver sans personne du jour au lendemain (pour le moment, on a encore des remplacants).
 

Myriam9

Hyperlactation
Je vais peut-être être un peu cash et j'en suis désolée, mais je trouve que c'est pas terrible ce que tu décris, individuellement et collectivement.
C'est pas une compèt, je pensais que ça commençait à ne plus avoir la côte cette escalade à celui/celle qui en fera le plus et se reposera le moins...
On aurait tous et toutes à y gagner à prendre plus soin de nous.
Je ne te vise pas particulièrement mais ton commentaire me fait vraiment réagir. Ce n'est probablement pas ton cas, je ne dis pas ça spécialement pour toi, mais celles et ceux qui espèrent une médaille pour ne pas avoir levé le pied sont à côté de la plaque. J'en vois encore trop qui s'attendent à ce qu'on les admire pour ça. On a besoin que collectivement ce soit ok de s'arrêter quand on est épuisé.e. Sans compter que personne n'est irremplaçable...
Enfin bref je dévie du commentaire initial, je voulais surtout dire : prends soin de toi et plus de vrais congés lan prochain, et des arrêts maladies si tu as besoin d'être arrêtée, c'est pas une faiblesse.
Ce n'était pas pour me vanter, pour qu'on l'admire ou autre. Je comprends que des gens posent des arrêts de travail, et c'est bien qu'ils le puissent. En effet, ce n'est pas une faiblesse.

C'est juste que j'avais des deadlines à respecter (sinon il faut attendre 1 an pour la prochaine....) et que pour voir mon médecin, soit je m'y prends 2 semaines à l'avance (super en cas de grippe) soit il faut aller aux consultations sans rdv mais dans ces cas-là, il faut venir 2h avant l'ouverture des consultations pour espérer avoir une place (top d'attendre 2h sur les marches quand on a de la fièvre).
Donc c'est vraiment plus simple pour moi de poser des congés/rtt quand je ne tiens vraiment plus.

Mais en fait c'est sérieux, je ne veux pas d'arrêt de travail pour me reposer car ça signifie qu'ensuite je vais devoir travailler deux fois plus pour rattraper le temps perdu en me reposant. Parce que personne ne peut me remplacer et que l'on a des dead lines. Je trouve qu'on vit dans un monde un peu absurde avec le travail.
C'est aussi un peu mon problème. La charge de travail s'accumule quand tu es arrêté et les deadlines ne reculent pas. Donc m'arrêter signifie travailler beaucoup plus quand je reviens pour tenir les délais. Donc alléger mon rythme quand je le peux ou prendre une demie-journée, une journée par-ci par-là, c'est plus efficace.

Même si cette année je m'accorde 4 semaines de congés cet été ! (Imposées par mon employeur, même si mon chef m'a gentiment dit "si ça ne te convient pas, tu peux demander à les annuler pour travailler")
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ce qui est terrible, c'est que vous accentuez le problème en faisant ça. Je comprends que ce soit "mieux" de pas avoir à rattraper mais du coup la société vit dans l'illusion que ça fonctionne, alors qu'en fait beaucoup se mettent dans le rouge pour que ça fonctionne. C'est pas une attaque contre vous, j'essaie juste de prendre de la hauteur par rapport aux situations individuelles.
Et aussi d'une certaine façon ça stigmatise celles et ceux qui de font arrêter, même si votre discours n'est pas celui-là bien sûr.
Il n'y a pas de solution parfaite et c'est pas nous qui allons changer les choses, mais normaliser les arrêts et les remplacements, ça me semble pas délirant. Même si c'est très utopique.
Après, en dehors des soignant.es, je vois pas beaucoup de boulot où les deadlines sont vitales (je caricature un peu mais je veux dire : on peut aussi réfléchir et prendre du recul là dessus, même si une fois encore ce n'est pas en notre pouvoir de changer ça). Ce sont des contraintes que le capitalisme invente.

Une fois de plus, j'espère que vous ne le prenez pas personnellement, c'est plutôt un raisonnement général que vos messages éveillent en moi.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Il n'y a pas de solution parfaite et c'est pas nous qui allons changer les choses, mais normaliser les arrêts et les remplacements, ça me semble pas délirant. Même si c'est très utopique.
Le système peut aider là-dessus.
En soi le fait de "poser des congés" plutôt que des arrêts maladie ne me choque pas, tant qu'on accepte de s'arrêter pour souffler.
Je crois qu'en Australie (ou en tous cas dans certaines boîtes) ils ont, un peu comme les jours enfants malades, quelques jours "joker" pour t'arrêter un peu mais sans passer par un médecin, que tu peux poser du jour au lendemain, genre grosse fatigue (nuit pourrie), petite maladie, règles pourries, enfant malade...
Je trouve que c'est un système pas déconnant car ça permet d'officialiser le truc (et reconnaître que ça marche), encourager les gens à faire des petites pauses sans surcharger les médecins ni "abuser" du truc.

je vois pas beaucoup de boulot où les deadlines sont vitales
Le problème ce n'est pas qu'elles sont vitales, c'est le système autour qui fait que si tu ne le fais pas t'es cuite.
Pour la recherche, si tu n'envoies pas ton article pour le journal en question, bah tu vas attendre au mieux de longs mois au pire un an. Et sans publications, ton labo va perdre des moyens.
Ce qui est anormal c'est de ne pas avoir de moyens "par défaut" sans avoir besoin de se ruer sur les publications (qui a un effet terriblement pervers et produit plein de mauvais papiers c'est du grand n'imp).
Pour beaucoup de boulots c'est un truc comme ça.

Après le souci pour moi n'est pas la deadline en soi, il y en aura toujours. Mais c'est plutôt que le rythme imposé te fait passer de deadline en deadline sans avoir droit à un "creux" pour souffler un peu niveau rythme.
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Le système peut aider là-dessus.
En soi le fait de "poser des congés" plutôt que des arrêts maladie ne me choque pas, tant qu'on accepte de s'arrêter pour souffler.
Je crois qu'en Australie (ou en tous cas dans certaines boîtes) ils ont, un peu comme les jours enfants malades, quelques jours "joker" pour t'arrêter un peu mais sans passer par un médecin, que tu peux poser du jour au lendemain, genre grosse fatigue (nuit pourrie), petite maladie, règles pourries, enfant malade...
Je trouve que c'est un système pas déconnant car ça permet d'officialiser le truc (et reconnaître que ça marche), encourager les gens à faire des petites pauses sans surcharger les médecins ni "abuser" du truc.


Le problème ce n'est pas qu'elles sont vitales, c'est le système autour qui fait que si tu ne le fais pas t'es cuite.
Pour la recherche, si tu n'envoies pas ton article pour le journal en question, bah tu vas attendre au mieux de longs mois au pire un an. Et sans publications, ton labo va perdre des moyens.
Ce qui est anormal c'est de ne pas avoir de moyens "par défaut" sans avoir besoin de se ruer sur les publications (qui a un effet terriblement pervers et produit plein de mauvais papiers c'est du grand n'imp).
Pour beaucoup de boulots c'est un truc comme ça.

Après le souci pour moi n'est pas la deadline en soi, il y en aura toujours. Mais c'est plutôt que le rythme imposé te fait passer de deadline en deadline sans avoir droit à un "creux" pour souffler un peu niveau rythme.
C'est pour ça que je dis que ce n'est pas une réponse individuelle que je fais, je soulève juste un problème de société. Ça n'est pas très utile peut-être, on est tou.tes au courant de tout ça. Mais je me dis que le faire - parce qu'on a le sentiment de pas avoir le choix - en ayant conscience de nourrir la bete, c'est déjà un petit pas...
 
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