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 Les reflexions betes des gens

Chloé42

Montée de lait
Ma mère me donne très peu de conseils éducatifs heureusement mais je crois que je répondrais pas très gentiment si elle me critiquait.
Moi aussi on m'a abandonnée dans mon lit pendant très longtemps et d'autres trucs qui m'ont pas plu du tout. Évidemment il est hors de question pour moi de reproduire tout ça avec mes enfants.
Je ne vois pas ma mère très souvent comme on est assez loin, jusque-là je trouve qu'elle est une très bonne grand mère avec mes filles. Mais si elle commençait à me critiquer je pense que je lui dirai sincèrement ce que j'en pense quitte à ce que ça se passe mal.

Peut-être que ta mère cherche à te faire validé l'éducation qu'elle t'a donné en te faisant la reproduire parce qu'elle doit bien se douter dans le fond que c'était pas bien. Au bout d'un moment il faut bien que le cycle s'arrête

Mais tu vois, le fait de faire autrement que nos mères, elles se disent automatiquement que leur façon de faire n'était pas la bonne ? Et du coup elles le prennent pour elle... Enfin c'est comme si ma mère m'avait enseigné toute ma vie une recette de gâteau, puis que moi a l'âge adulte, je modifie cette recette sous ses yeux. Forcément qu'elle se vexe...
 

rebeccapneu

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Mais tu vois, le fait de faire autrement que nos mères, elles se disent automatiquement que leur façon de faire n'était pas la bonne ? Et du coup elles le prennent pour elle... Enfin c'est comme si ma mère m'avait enseigné toute ma vie une recette de gâteau, puis que moi a l'âge adulte, je modifie cette recette sous ses yeux. Forcément qu'elle se vexe...
Pour reprendre cette métaphore que je trouve fort sympathique, elle t'a peut-être donné la recette d'un gâteau qui se fait au four à bois mais maintenant tu as un four électrique à chaleur tournante donc tu fais un peu autrement pour que ça cuise bien. Au passage tu en as profité pour modifier les proportions des ingrédients afin que ce soit plus à ton goût.
Mais ça veut pas dire qu'elle ne t'a rien transmis. Elle t'a appris à faire la cuisine.

C'est pas facile de s'opposer à nos parents, encore plus si ils sont intrusifs ou susceptibles. J'ai tendance à penser comme @Jud et essayer d'arrondir les angles en restant ferme.
 

Liha

Période de pointe
Mais tu vois, le fait de faire autrement que nos mères, elles se disent automatiquement que leur façon de faire n'était pas la bonne ? Et du coup elles le prennent pour elle... Enfin c'est comme si ma mère m'avait enseigné toute ma vie une recette de gâteau, puis que moi a l'âge adulte, je modifie cette recette sous ses yeux. Forcément qu'elle se vexe...
C'est quand même vrai que certaines choses étaient mauvaises. Y'a des choses qui étaient recommandé par les autorités donc c'était difficile de s'y opposer mais après y'a des choses qui étaient "recommandé" par la société ou la famille voire pas recommandé du tout.

Je dirais que y'a pas 36 façons de réagir aux attaques de ta mère :
- soit tu lui dis oui-oui tout en continuant à faire à ta façon, elle va peut être se rendre compte que tu t'en fous et se lasser
- soit lui expliquer aussi gentiment que possible que tu n'es pas d'accord. Les recommandations ont bien changé depuis son époque, éventuellement lui envoyer des articles scientifiques qui expliquent les avantages de telle façon de faire.
- soit lui dire de façon carrément moins diplomate. Que tu n'a pas aimé certaines choses de ton éducation et que tu compte bien ne pas reproduire. C'est pas gentil mais c'est quand même vrai. Si elle est vexé et bien tant pis pour elle. C'est toi sa maman, c'est toi qui sait ce qui est le mieux pour ton enfant.
 

Chloé42

Montée de lait
Pour reprendre cette métaphore que je trouve fort sympathique, elle t'a peut-être donné la recette d'un gâteau qui se fait au four à bois mais maintenant tu as un four électrique à chaleur tournante donc tu fais un peu autrement pour que ça cuise bien. Au passage tu en as profité pour modifier les proportions des ingrédients afin que ce soit plus à ton goût.
Mais ça veut pas dire qu'elle ne t'a rien transmis. Elle t'a appris à faire la cuisine.

C'est pas facile de s'opposer à nos parents, encore plus si ils sont intrusifs ou susceptibles. J'ai tendance à penser comme @Jud et essayer d'arrondir les angles en restant ferme.

Mmhhhh je vois... C'est bien vu. Je pense que c'est difficile pour des parents de voir son enfant devenu adulte prendre un chemin différent du leur, en ayant ses propres opinions, en faisant ses propres choix. Mais c'est aussi ça j'imagine être parents, ce n'est pas façonner son enfant à ce qu'il devienne un mini soi. C'est le voir s'émanciper et s'épanouir à sa manière... Oulala ce sujet devient philosophique ! 🤔

Arrondir les angles, je sais le faire avec ma mère. Être ferme, un peu moins... Mais ça s'essaie.
 

Chloé42

Montée de lait
C'est quand même vrai que certaines choses étaient mauvaises. Y'a des choses qui étaient recommandé par les autorités donc c'était difficile de s'y opposer mais après y'a des choses qui étaient "recommandé" par la société ou la famille voire pas recommandé du tout.

Je dirais que y'a pas 36 façons de réagir aux attaques de ta mère :
- soit tu lui dis oui-oui tout en continuant à faire à ta façon, elle va peut être se rendre compte que tu t'en fous et se lasser
- soit lui expliquer aussi gentiment que possible que tu n'es pas d'accord. Les recommandations ont bien changé depuis son époque, éventuellement lui envoyer des articles scientifiques qui expliquent les avantages de telle façon de faire.
- soit lui dire de façon carrément moins diplomate. Que tu n'a pas aimé certaines choses de ton éducation et que tu compte bien ne pas reproduire. C'est pas gentil mais c'est quand même vrai. Si elle est vexé et bien tant pis pour elle. C'est toi sa maman, c'est toi qui sait ce qui est le mieux pour ton enfant.

Oui, je te rejoins. Effectivement, laisser pleurer un bébé je vois pas dans quel monde ça a été recommandé un jour. Consoler un bébé, quelqu'en soient les raisons, ce n'est pas un luxe, c'est vital.

Je vais opter pour la 2eme option. Lui dire que les recommandations ont changé depuis son époque et que sur certaines choses j'ai aussi envie de faire à ma manière...
 
Dernière édition:

Astoria

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Effectivement, laisser pleurer un bébé je vois pas dans quel monde ça a été recommandé un jour.
En 2025 tu trouveras encore des gens (pédiatres, sages femmes, consultants en sommeil, etc.) pour te recommander cette approche. C'est souvent face à des situations "désespérées" ou des parents exténués qu'on va sortir ce joker. Et ça ne les empêchra pas pour autant d'être à fons sur la théorie de l'attachement etc.
 

Chloé42

Montée de lait
En 2025 tu trouveras encore des gens (pédiatres, sages femmes, consultants en sommeil, etc.) pour te recommander cette approche. C'est souvent face à des situations "désespérées" ou des parents exténués qu'on va sortir ce joker. Et ça ne les empêchra pas pour autant d'être à fons sur la théorie de l'attachement etc.

J'ai l'exemple de mon médecin qui suit ma fille. C'est ce qu'elle m'a recommandé pour son sommeil... Depuis je ne lui en parle plus.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ma pédiatre fait des cs sommeil, elle ne va pas dire texto aux parents "ignorez les pleurs", mais "vous avez le droit de dire non, de mettre des limites et de ne pas donner une tétée/ aller voir l'enfant et rester avec lui des qu'il pleure". Parce qu'elle voit des parents qui ont dormi par tranche de 2h max depuis 2ans, et qui sont terrorisés à l'idée de faite du mal à leur enfant s'ils ne font pas cesser les pleurs, et toute leur vie de famille, de couple, est rongee par la fatigue. Tout le monde ne peut pas tenir comme ça des années.
Je trouve sa posture très adaptée. Avec moi c'était "tu tiens ? Si tu en as marre, ça peut tenir sans tétée de nuit".
S'écouter soi est un bon repère. Pendant les premiers mois, ça m'est arrivé de souffler un coup, de dire "bon là, je n'y arrive plus, il est 2h du matin", et d'aller expliquer : écoute, je suis épuisée, je n'arrive plus à te tenir dans mes bras, je vais aller dormir dans le salon pour récupérer un peu et quand je me réveille, je reviens te voir, je te promets que ça ira mieux. Et je sais que le partager et dire que c'était possible, ça a soulagé d'autres mamans qui s'en voulaient d'avoir essayé ou pensé le faire.
Outre les questions de posture et d'interrogation du passé, je trouve ça difficile quand on voit que les parents souffrent de la fatigue, que ça impacte leur quotidien, et qu'on arrive pas à sortir de la dichotomie "si j'entends laisser pleurer, alors je n'ai rien à apprendre de cette personne". Il y a un monde.entre mettre le bébé au bout du couloir à J2 (déjà entendu), attendre 5-10 mn à 3 mois avant de se lever pour voir si bébé se rendort seul, et dire fermement à un deux ans "la il est minuit, je ne peux pas t'obliger à dormir mais je te demande de rester calme, même si ça ne te plaît pas, on fait un câlin et je m'en vais".
 

Chloé42

Montée de lait
Ma pédiatre fait des cs sommeil, elle ne va pas dire texto aux parents "ignorez les pleurs", mais "vous avez le droit de dire non, de mettre des limites et de ne pas donner une tétée/ aller voir l'enfant et rester avec lui des qu'il pleure". Parce qu'elle voit des parents qui ont dormi par tranche de 2h max depuis 2ans, et qui sont terrorisés à l'idée de faite du mal à leur enfant s'ils ne font pas cesser les pleurs, et toute leur vie de famille, de couple, est rongee par la fatigue. Tout le monde ne peut pas tenir comme ça des années.
Je trouve sa posture très adaptée. Avec moi c'était "tu tiens ? Si tu en as marre, ça peut tenir sans tétée de nuit".
S'écouter soi est un bon repère. Pendant les premiers mois, ça m'est arrivé de souffler un coup, de dire "bon là, je n'y arrive plus, il est 2h du matin", et d'aller expliquer : écoute, je suis épuisée, je n'arrive plus à te tenir dans mes bras, je vais aller dormir dans le salon pour récupérer un peu et quand je me réveille, je reviens te voir, je te promets que ça ira mieux. Et je sais que le partager et dire que c'était possible, ça a soulagé d'autres mamans qui s'en voulaient d'avoir essayé ou pensé le faire.
Outre les questions de posture et d'interrogation du passé, je trouve ça difficile quand on voit que les parents souffrent de la fatigue, que ça impacte leur quotidien, et qu'on arrive pas à sortir de la dichotomie "si j'entends laisser pleurer, alors je n'ai rien à apprendre de cette personne". Il y a un monde.entre mettre le bébé au bout du couloir à J2 (déjà entendu), attendre 5-10 mn à 3 mois avant de se lever pour voir si bébé se rendort seul, et dire fermement à un deux ans "la il est minuit, je ne peux pas t'obliger à dormir mais je te demande de rester calme, même si ça ne te plaît pas, on fait un câlin et je m'en vais".

Je suis assez d'accord avec la nuance que tu apportes. Cependant, je parlais bien ici d'un bébé de 5 mois...
Il est clair que quand elle saura parler et comprendra les phrases qu'on prononcera, alors je me permettrai de m'écouter un peu plus en lui expliquant qu'il est très tard et que tout le monde est fatigué. En attendant, un bébé de 5 mois ne comprend juste pas pourquoi il est laissé éveillé dans un lit seul en pleurant et pense à l'abandon pendant plusieurs heures...
Mes parents me laissaient pleurer dans mon lit à 1 mois pendant 2h tous les soirs, et augmentaient le son de la télé pour ne pas entendre mes pleurs, jusqu'à ce que je m'endorme (de désespoir ?). Je trouve personnellement qu'on est à la limite de la maltraitance (je n'ai pas peur de ces mots, bien que mes parents aient été aimants et ne pensaient pas à mal j'imagine...).
Ça me paraît juste inconcevable de faire un truc pareil aujourd'hui...
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
On a fait ça pour mon 2eme, pendant le confinement. Par tranches de 15mn pour souffler, parce qu'il pleurait 5h de rang et qu'on ne savait pas comment le calmer. Je connais pas mal de parents d'ado qui racontent des expériences similaires. Je ne pense pas que ça soit par volonté de mater l'enfant, juste "bon bah il pleure, on n'y peut rien, il va bien, on va juste attendre que ça passe et s'épargner ça". Ils tomberaient de haut si on leur parlait de maltraitance.
 

Trefle

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J'espère aussi qu'on arrivera a un peu plus de sérénité avec le laisser pleurer. La pression que ça met aux parents est juste dingue. Et je comprends totalement les copines qui sont passées par cette technique. Un sommeil aussi entrecoupé c'est juste pas possible/ tenable selon les contextes
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ma maman me raconte souvent qu'un des jumeaux pleurait 2h par nuit, le premier ou le 2eme mois, de minuit à 2h, et qu'au final elle ne l'entendait même plus. Elle se rappelle que parfois sa mère venait chercher le bébé sans qu'elle ne capte rien. Ma tante, avec ses propres jumeaux, mettait un matelas par terre dans la cuisine, se bouchait les oreilles et pleurait (avant sans doute d'enchainer sur une dépression du post partum).
C'est dur, à toutes les époques. Souvent on ne sait pas pourquoi les bébés pleurent, la seule chose sur laquelle on a prise, c'est notre propre perception et notre interprétation. Si on se dit qu'un bébé qui hurle est angoissé et désespéré, c'est horrible, et ça peut finir par angoisser les parents. Si on se dit que c'est un signe de santé, qu'il se fait les poumons, on ne s'en inquiètera pas outre mesure.
Pour les coliques / pleurs de décharge de mon fils, je me suis vraiment retrouvée à me dire, en fait n'importe qui peut secouer un bébé, c'est atroce. J'avais envie d'aller aux urgences en faisant croire que je m'inquiétais, en leur demandant de me soulager une heure ou deux. Je voulais juste dormir et que ça s'arrête. Et puis j'ai réalisé que ça je n'y pouvais rien, j'ai regardé mon bébé et pense : il va bien. Je le sais car il s'epoumone sans s'épuiser, il ne fait pas de malaise, il est en pleine santé. Donc il pleure parce qu'il doit en avoir besoin. A partir de la j'ai laissé couler, je l'ai posé quand j'en avais marre, je l'ai gardé sur moi en bouquinant et en faisant abstraction des cris. Si une grand tante était passée par là en me disant, t'inquiète, il se fait les poumons, ils font tous ça, pose le et monte Le son, je suis sûre que ça m'aurait paru tout à fait sensé.
 

Chloé42

Montée de lait
Quand ça touche à notre santé mentale au point où on est à 2 doigts de jetter le bébé par la fenêtre, alors évidemment qu'il faut laisser bébé pleurer. Pour reprendre ses esprits et répondre présente plus tard pour le réconforter. (D'ailleurs, l'idée ce n'est pas de faire cesser les pleurs, c'est de les accompagner. J'ai une amie qui mettait des écouteurs en berçant son bébé qui pleurait depuis plusieurs heures.)
Le bébé retiendra que dans la grande majorité des moments où il appelle, il est entendu.
Par contre c'est très souvent que j'ai entendu, surtout venant de l'ancienne génération, dire sur un ton très léger après 5 min de pleurs seulement "il a mangé, sa couche est propre, laisse le pleurer"...
 

Lumi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
C'est un sujet sensible et l'objectif n'est pas que les mamans qui ont fait ce qu'elles ont pu, à l'instant T, avec leurs ressources, se sentent mal et culpabilisent. C'est sûr que des heures de pleurs, c'est éprouvant, des nuits entrecoupées, c'est dur à tenir dans la durée.
Personnellement j'ai fait le choix d'accompagner toujours mes enfants, par conviction. Il est vrai que je n'ai pas connu certaines difficultés (les jumeaux, des problèmes de santé...) mais j'en ai aussi accepté d'autres (j'ai repris le travail après le congé normal et je devais aller travailler même après les très mauvaises nuits).
Mais personnellement j'aspire beaucoup plus à une société qui épaule les parents et prend en compte leur épuisement au cours de la petite enfance, car oui, ça peut être DUR, qu'à une société qui rabâche qu'un bébé, ça pleure, et que ce n'est pas grave s'il le fait tout seul des heures durant - façon assez pratique finalement de ne pas s'y adapter plus que ça, et de laisser les parents isolés dans leur détresse.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ce n'est plus le discours dominant (sauf sur le mode d'emploi du bébé qui ne dort pas sur la.notice des flacons d'atarax, je ne sais pas comment ce truc a atterri là). Par rapport à ce que nos mères ont connu, il y a sans doute moins de disponibilité familiale (sauf dans certaines communautés), mais plus de ressources professionnelles.
Mais ce n'est pas toujours facile à identifier, et très variable selon les communes.
En tout cas des efforts sont faits, avec les 1000 premiers jours, le congé paternité...ça paraît timide par rapport à d'autres pays mais ça va plutôt dans le bon sens.
Au boulot les gens étaient plutôt tolérants (même quand j'étais de sale poil, je mettais tout sur Le compte de mes enfants), c'est moi qui en avais marre de mes boulettes.
Je suis plutôt optimiste pour la suite, j'espère juste que la baisse de la natalité qui semble se confirmer ne va pas décourager les pouvoirs publics d'investir dans la petite enfance et le soutien à la parentalite (à moins que ça ne les motive à mettre le paquet ?)
 

Doobida

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Mais personnellement j'aspire beaucoup plus à une société qui épaule les parents et prend en compte leur épuisement au cours de la petite enfance
Ma maman qui n'est pas française, s'est retrouvée vers 8 mois avec la pression (depuis plusieurs mois mais on arrivait à une sorte d'ultimatum) de la belle-famille et de mon père pour que son aîné arrête de manger la nuit, qu'il fallait l'enfermer dans la salle-de-bain du bas pour ne pas l'entendre et qu'au bout de quelques jours ce serait réglé.

Elle en a parlé à sa famille à elle qui a halluciné, ma grand-mère et ma tante sont venues en vacances chez nous pour quelques semaines et se sont relayées toutes les nuits pour bercer le bebe et lui apprendre à ne plus téter sans le laisser seul.

C'est impossible pour des jeunes parents seuls, c'est trop dur, la fatigue nous tue. Alors ceux qui ont honte de ne pas aider préfèrent peut-être dire que c'est au bébé de s'adapter. Et puis quand eux l'ont vécu ben.. ..
 
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