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allaitement permanent et fatigue

Iliade

Colostrum
Bonjour,

Je suis enceinte de 9SA et j'ai une petite allaitée de 23 mois.
Je suis épuisée car elle tète en permanence, dès qu'elle me voit, toute la journée, toute la nuit... Si je tiens déjà 1h sans qu'elle réclame c'est le bout du monde.

Je n'ai presque plus de lait avec la grossesse. Déjà avant je prenais bcp de tisanes pour la satisfaire mais j'ai arrêté depuis que je sais que je suis enceinte.

Elle dort toujours avec moi et je sens que je ne tiendrai pas ce rythme. J'envisage de la sevrer la nuit mais je ne sais pas comment m'y prendre.

Je ne sais pas non plus si je vais tenir avec des tétées à vide pendant 7 mois encore...

Je me sens aussi assez mal, je me sens grosse et bouffie, pas du tout à l'aise dans mo corps contrairement à ma première grossesse. Je suis soudainement pleine de doutes, de peurs, je me demande si on a bien fait et si on va y arriver.

Merci de m'avoir lue.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
C'est dur :calincoeur:

Tu as le droit d'exprimer tes limites à ta puce. C'est un équilibre à trouver, ce n'est pas facile. Mais tu n'es pas obligée de lui donner le sein dès qu'elle le demande. Même si elle pleure, tu peux l'accompagner en douceur en lui expliquant que tu es trop fatiguée, que ça te fait mal, qu'il n'y a plus beaucoup de lait... Même si elle pleure ou même si elle hurle, si tu es à ses côtés c'est le principal.
Tu peux formuler le moment où elle pourra téter : par exemple avant de dormir, ou après le repas, ou... selon ce qui te convient. Avec une indication temporelle qu'elle peut comprendre.
Tu ne parles pas de conjoint, tu es en couple ? Souvent l'autre parent est utile pour aider à un sevrage partiel ou à un espacement des tétées. Il peut la prendre avec lui, lui proposer un jeu, un câlin, une autre activité sympa... Si c'est la nuit, que ce soit lui qui essaie de la rendormir...
 

Iliade

Colostrum
Si je suis mariée, mais elle est archi collée à moi, pourtant je n'ai pas l'impression de l'avoir particulièrement poussée à ça, je travaille de dizaine d'heures par semaine, elle est souvent gardée par sa grand-mère...
Mais si je suis dans les parages c'est tétée tétée tétée...
Je n'arrête pas d'essayer de lui expliquer que j'avais mal.
Avant hier je n'en pouvais plus, j'etais chez mes parents et j'avais bcp trop mal et plus du tout de lait. La nuit a été horrible, elle n'a fait que hurler, pourtant j'ai proposé des câlins/massages/eau/compote...

Mon mari se sent un peu rejeté par elle je pense et il n'est pas super motivé pour s'en occuper la nuit, pour l'instant j'ai toujours géré seule (on fait chambre à part du coup). Aussi il n'a plus de travail et traverse une période de dépression (et peut être une crise de la quarantaine), d'où aussi mes doutes à arriver à gérer la situation.
 

Amilli

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Iliade ,
Félicitations pour cette grossesse et plein de courage pour cette phase difficile 🙏
J'ai sevré totalement mon cadet pendant ma dernière grossesse, ça a été long et laborieux, finalement ça s'est débloqué.
D'abord sevrage de jour (c'est lui qui a arrêté et j'ai pas reproposé) puis sevrage de nuit (j'ai géré seule tout le sevrage sans l'aide du papa).
Ça m'a pris en tout des mois avec des progrès des retours en arrière etc .. je ne dis pas ça pour te décourager bien au contraire, pour te dire que ce qui semble hors de portée un jour finit par arriver en temps voulu 🙏
J'ai beaucoup verbalisé, et j'ai fini par répéter à mon fils que Maman l'aime toujours, que c'est juste différemment qu'on va se montrer de la tendresse, qu'on peut faire des câlins, des bisous.
J'ai aussi lu l'excellent "à propos du sevrage, quand l'allaitement se termine" prété par le groupe LLL local, as tu accès à des réunions LLL près de chez toi ? Ça peut être un soutien 🙏
Cette lecture m'a aidé à repenser ma position vis à vis du sevrage, à être moins dans la frustration et plus dans l'ajustement avec mon enfant, je te le conseille vraiment.
Personnellement, j'ai mieux vécu le processus après.
Tu dis que ton mari est en dépression, ta fille peut elle rechercher davantage de réconfort vers toi et pour elle c'est donc la tétée ?
Là encore je pense que verbaliser de façon simple peut peut être aider ta fille à mettre des mots choisis sur la situation et débloquer qqchose.
Pardon si mon message tombe à côté.
En tout cas de tout coeur avec toi, allaiter enceinte c'est particulier, on a les chamboulements hormonaux en plus qui s'invitent.
Tu es une super maman, tu vas trouver des clés pour avancer pas à pas, jour après jour 🙏
N'hésite pas à venir déposer ici ce qui te pèse.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Coucou @Iliade et bienvenue sur le forum !

Je confirme ce qui a été dit plus haut, et j'ajoute que deux ans (plus ou moins quelques mois) c'est une période charnière dans l'allaitement de beaucoup de mamans. Enceinte ou pas.
C'est un âge où les enfants peuvent beaucoup réclamer et pas forcément par besoin de téter sauf qu'ils ne savent pas encore dire ce dont ils ont besoin exactement. La tétée répond à tellement de besoins différents ! Du coup les mamans sont perdues parce que, en premier, il faut comprendre que l'enfant ne veut pas forcément téter quand il réclament la tétée, et ensuite, il faut trouver ce qui pourrait convenir en dehors de la tétée.
N'hésite pas à proposer d'autres choses, sans répondre non. Et si vraiment c'est la tétée, tu lui proposes en dernier. Et si vraiment tu ne veux pas lui donner (c'est ton droit) tu gères la crise qui va avec en te disant que c'est un apprentissage parmis tant d'autres. c'est difficile, certe, mais c'est aussi apprendre la frustration, de même que quand il est l'heure de partir du parc, c'est frustrant ou quand elle veut jouer avec un couteau et que tu l'en empêche.

Nous sommes passés par là aux deux ans de mon fils. Ça a été difficile, mais une fois instauré l'allaitement à l'amiable, c'est redevenu un moment sympa pour tout le monde.
Mon mari aussi a été rejeté un moment quand j'ai commencé à dire non à la tétée. Mon petit est devenu très collant (encore plus que d'habitude) mais ça aussi c'est passé. Ils ont une très belle relation tout les deux.

Comment va ton mari, est-ce qu'il est suivi pour sa dépression ? Ça me semble vital qu'il se fasse soigner pour pouvoir t'accompagner dans cette aventure qu'est une nouvelle naissance et qu'il puisse la vivre pleinement.
N'hésite pas à chercher de l'aide pour toi aussi, tu mérites de vivre cette aventure sereinement et en accord avec toi-même.

J'y pense en voyant ma petite descendre sa gourde : propose bien de l'eau, il fait chaud et des fois ça raccourci efficacement une tétée interminable.
 

Iliade

Colostrum
Merci pour vos réponses !
Alors tout d'abord non, je n'ai pas de réunion lll près de chez moi, j'habite un coin assez isolé.

Pour les tétées, c'est évident que c'est plus une réponse magique à tous les besoins (en plus du fait qu'elle cherche du lait qui n'existe plus).

À la base je n'avais pas envie de la sevrer, j'ai un peu du mal à m'y résoudre. J'ai l'impression que dans les sevrages après deux ans d'après les témoignages que c'est plutôt d'abord en journée puis la nuit, mais l'inverse m'arrangerait plus x)

Et pourtant deux ans ça me parait encore tellement jeune pour ne plus téter... Mais peut être qu'en effet je devrais tester par espacer en journée, mais c'est tellement difficile, surtout en ville ou elle me déshabille limite dans les magasins et je finis par céder en choisissant un coin un peu isolé.

J'ai l'impression d'avoir loupé un truc à un moment, et je n'ai pas trop de soutien dans mon entourage. Ma belle-mère est plutot du genre jugeante et a réponse à tout, et bien sur je fais tout mal, mon mari me laisse faire ce que je veux mais je ne ressens pas de soutien particulièrement. Je lui ai dit d'aller voir un psy, il m'a dit qu'on avait surtout besoin d'un psy de couple, je ne sais pas trop... J'ai dit ok si ça peut l'aider mais j'ai le sentiment qu'il rejette un peu tous ses pbms vers l'extérieur sans vraiment se rendre compte que les seuls problèmes qu'on a viennent principalement de nous et de nos perceptions.

Je pense qu'aussi on est exténués depuis sa naissance, enfin même d'avant...

Je vous fais un mini résumé mais en gros j'ai repris mes études, après on a déménagé à la campagne dans une maison en travaux. Je me suis cassé le pied et j'ai été incapable de marchee correctement pendant un an et demi, puis j'ai eu un accident grave domestique avec 10% de mon corps brûlé au 2nd degré profond et il a faut bcp de choses quand je ne pouvais plus bouger. Après c'est lui à qui on a découvert une maladie rare, un craniopgaryngiome, une sorte de kyste en plein milieu du cerveau, maladie embryonnaire.
Resultat, 3 opérations du cerveau lourdes avec un drain installé, une infection, des mois d'alitement et d'antibio en intraveineuse et des montagnes russes emotionnelles sans savoir s'il allait survivee ou pas.

Pendant ce temps c'est moi qui ai pris le relais à la maison et pour les travaux. Nous n'avons du coup toujours pas de chauffage faute de temps, on vit à 900 m dans une maison en pierres où ça descend à 7degres l'hiver.

3 mois après sa dernière opération, j'etais enceinte de ma fille. Il lui avait fallu deux mois pour se remettre physiquement, ce qui fait qu'on a eu le sentiment que tout s'était enchaîné sans avoir eu le temps de se remettre. J'etais sous antidépresseurs et anxiolytiques et j'ai tout arrêté quand j'ai su.

Ma grossesse a été très compliquée, des nausées horribles, une rechute dans l'anorexie... Accouchement horrible. Ma fille est est adorable, mais le problème des nuits qui sont coupées depuis fait que c'est difficile pour les nerfs. On a tjrs voulu avoir deux enfants, c'est pour ça qu'on a fait le deuxième et etant donné nos âges, on ne se voyait pas attendre.

Mais il est vrai qu'on aurait eu besoin d'une pause, il y a un choc traumatique des dernières années qui ne passe pas et qui ne s'arrange pas sans repos et dans des conditions de vie un peu difficiles.

Tout ça avec les hormones du premier trimestre, je me sens à bout ^^
 

Iliade

Colostrum
Merci pour vos réponses !
Alors tout d'abord non, je n'ai pas de réunion lll près de chez moi, j'habite un coin assez isolé.

Pour les tétées, c'est évident que c'est plus une réponse magique à tous les besoins (en plus du fait qu'elle cherche du lait qui n'existe plus).

À la base je n'avais pas envie de la sevrer, j'ai un peu du mal à m'y résoudre. J'ai l'impression que dans les sevrages après deux ans d'après les témoignages que c'est plutôt d'abord en journée puis la nuit, mais l'inverse m'arrangerait plus x)

Et pourtant deux ans ça me parait encore tellement jeune pour ne plus téter... Mais peut être qu'en effet je devrais tester par espacer en journée, mais c'est tellement difficile, surtout en ville ou elle me déshabille limite dans les magasins et je finis par céder en choisissant un coin un peu isolé.

J'ai l'impression d'avoir loupé un truc à un moment, et je n'ai pas trop de soutien dans mon entourage. Ma belle-mère est plutot du genre jugeante et a réponse à tout, et bien sur je fais tout mal, mon mari me laisse faire ce que je veux mais je ne ressens pas de soutien particulièrement. Je lui ai dit d'aller voir un psy, il m'a dit qu'on avait surtout besoin d'un psy de couple, je ne sais pas trop... J'ai dit ok si ça peut l'aider mais j'ai le sentiment qu'il rejette un peu tous ses pbms vers l'extérieur sans vraiment se rendre compte que les seuls problèmes qu'on a viennent principalement de nous et de nos perceptions.

Je pense qu'aussi on est exténués depuis sa naissance, enfin même d'avant...

Je vous fais un mini résumé mais en gros j'ai repris mes études, après on a déménagé à la campagne dans une maison en travaux. Je me suis cassé le pied et j'ai été incapable de marchee correctement pendant un an et demi, puis j'ai eu un accident grave domestique avec 10% de mon corps brûlé au 2nd degré profond et il a faut bcp de choses quand je ne pouvais plus bouger. Après c'est lui à qui on a découvert une maladie rare, un craniopgaryngiome, une sorte de kyste en plein milieu du cerveau, maladie embryonnaire.
Resultat, 3 opérations du cerveau lourdes avec un drain installé, une infection, des mois d'alitement et d'antibio en intraveineuse et des montagnes russes emotionnelles sans savoir s'il allait survivee ou pas.

Pendant ce temps c'est moi qui ai pris le relais à la maison et pour les travaux. Nous n'avons du coup toujours pas de chauffage faute de temps, on vit à 900 m dans une maison en pierres où ça descend à 7degres l'hiver.

3 mois après sa dernière opération, j'etais enceinte de ma fille. Il lui avait fallu deux mois pour se remettre physiquement, ce qui fait qu'on a eu le sentiment que tout s'était enchaîné sans avoir eu le temps de se remettre. J'etais sous antidépresseurs et anxiolytiques et j'ai tout arrêté quand j'ai su.

Ma grossesse a été très compliquée, des nausées horribles, une rechute dans l'anorexie... Accouchement horrible. Ma fille est est adorable, mais le problème des nuits qui sont coupées depuis fait que c'est difficile pour les nerfs. On a tjrs voulu avoir deux enfants, c'est pour ça qu'on a fait le deuxième et etant donné nos âges, on ne se voyait pas attendre.

Mais il est vrai qu'on aurait eu besoin d'une pause, il y a un choc traumatique des dernières années qui ne passe pas et qui ne s'arrange pas sans repos et dans des conditions de vie un peu difficiles.

Tout ça avec les hormones du premier trimestre, je me sens à bout ^^
 

Iliade

Colostrum
Désolée pour les fautes de frappe, je suis sur téléphone et le clavier bugue un peu, je ne vois pas toujours quand des lettres sautent ou que des mots se placent à des endroits différents.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Réduire les tétées ne veut pas dire sevrer. Juste passer à un allaitement "à l'amiable" où l'envie de maman vaut autant que l'envie de bébé.

Pour te rassurer, moi tous mes enfants ont été sevrés la nuit avant de l'être le jour. C'est donc possible. Mais il est vrai que l'intervention du papa a été essentielle pour les deux premiers (pour la dernière ça a été plus facile).

Mon fils a beaucoup réduit les tétées quand j'étais enceinte de sa sœur (mais de lui-même, parce qu'il n'y avait plus de lait), j'ai cru qu'il allait se sevrer mais en fait non. Il a repris des tétées quotidiennes quand j'ai eu du colostrum (je limitais à 2 par jour pour mon confort, parce que ça faisait mal), puis 3 par jour après la naissance de sa sœur.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Pareil ici, sevrage de nuit avant le sevrage de jour. Sevrage de nuit à deux ans, sevrage final à deux ans et neuf mois. Passée l'impulsion un peu brutale, ça c'est fait tout en douceur.

Quelle histoire ! Vous êtes de sacrés battant, c'est normal d'être fatigués après tout ça. Une thérapie de couple c'est un début. Ça ne vous fera pas de mal. Pour les antidépresseurs tu devrais demander, je sais que des mamans allaitantes sont sous antidépresseurs, je ne sais pas ce qu'il en est de la grossesse. Tu peux aller voir sur le site du crat, c'est la référence, même les pro de santé se basent dessus. Tu note le nom du médicament ou de la molécule et tu as une fiche grossesse et une fiche allaitement.
Tu as le droit de te soigner.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Tu peux me décrire quelle a été ta méthode avec le papa ?
C'est lui qui s'est chargé des couchers le soir. Pendant la nuit ça dépendait.
Mais on n'avait pas vraiment de méthode, c'est juste que quand j'avais pas envie de donner de tétée c'était plus facile que ce soit le papa qui y aille.
Mais nos enfants ne dormaient pas avec nous.

Ça serait envisageable que ce soit ton mari qui dorme avec ta fille ?
Ou de commencer par un "sevrage de cododo" ?
Lui il en pense quoi de tout ça ? S'il parle de psy de couple c'est peut-être qu'il est inquiet pour votre couple et que la situation lui pèse ? Vous en parlez ?
 

Iliade

Colostrum
Tu peux me décrire quelle a été ta méthode avec le papa ?
C'est lui qui s'est chargé des couchers le soir. Pendant la nuit ça dépendait.
Mais on n'avait pas vraiment de méthode, c'est juste que quand j'avais pas envie de donner de tétée c'était plus facile que ce soit le papa qui y aille.
Mais nos enfants ne dormaient pas avec nous.

Ça serait envisageable que ce soit ton mari qui dorme avec ta fille ?
Ou de commencer par un "sevrage de cododo" ?
Lui il en pense quoi de tout ça ? S'il parle de psy de couple c'est peut-être qu'il est inquiet pour votre couple et que la situation lui pèse ? Vous en parlez ?
Oui je rêve d'un sevrage de cododo mais sa chambre est en train d'être finie (la seule pièce parfaitement isolée de la maison !), on devrait pouvoir l'installer d'ici un mois max.

Je ne sais pas du tout comment faire pour qu'elle s'endorme sans moi, on ne l'a tellement jamais fait... Mais oui je pense qu'il pourrait accepter de dormir avec elle mais les quelques fois où on avait essayé elle hurlait pour être avec moi.

On doit donc passer ce cap et la laisser pleurer en la réconfortant comme on peut ?

Oui la situation le pèse c'est sûr, je n'arrive pas à savoir à quel point il est inquiet. Notre vie intime en a pris un sacré coup aussi, du coup on a très peu de moments de tendresse, même au delà des rapports on fait beaucoup moins de câlins car y'a toujours l'un de nous avec elle..

Et pour les médocs je n'en ressens pas le besoin, je n'ai pris ce genre de traitement que lorsque j'avais des envies suicidaires ce qui n'est pas le cas en ce moment.
 

anoul

Colostrum
Pareil ici, sevrage de nuit avant le sevrage de jour. Sevrage de nuit à deux ans, sevrage final à deux ans et neuf mois. Passée l'impulsion un peu brutale, ça c'est fait tout en douceur.

Quelle histoire ! Vous êtes de sacrés battant, c'est normal d'être fatigués après tout ça. Une thérapie de couple c'est un début. Ça ne vous fera pas de mal. Pour les antidépresseurs tu devrais demander, je sais que des mamans allaitantes sont sous antidépresseurs, je ne sais pas ce qu'il en est de la grossesse. Tu peux aller voir sur le site du crat, c'est la référence, même les pro de santé se basent dessus. Tu note le nom du médicament ou de la molécule et tu as une fiche grossesse et une fiche allaitement.
Tu as le droit de te soigner.
Bonjour Astraz, comment as tu fait pour le sevrage? Nous partageons notre chambre avec mon petit de 2 ans qui est très demandeur la nuit. Je négocie depuis 6 mois sans trop de résultat.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Coucou @anoul

Un peu avant ses deux ans j'ai décidé d'arrêter les tétées de rendormissement pendant la sieste. C'était celles qui me pesaient le plus parce qu'elles m'obligeraient soit à rester au lit avec bébé soit à le garder dans les bras au canapé. La deuxième option me convenait mieux, mais il devenait grand, ça me faisait mal au dos.
Comme je supprimait les tétées de rendormissement j'ai décidé de faire un sevrage de nuit du même coup.

Avant de me lancer officiellement, j'avais testé de rendormir autrement aux réveils nocturnes pour voir si ça marchait. Mais sans m'obstiner, si ça ne marchait pas, je donnais le sein. J'ai eu 50% de réussite du coup je me suis dit que c'était bon, qu'il pourrait le supporter.

Au début j'ai essayé de dissocier la tétée et l'endormissement, mais ça mettait trop la pression à mon petit, il n'arrivait plus à se laisser aller à s'endormir alors j'ai changé de stratégie : endormissement au sein ok, mais les nénés s'endorment en même temps que bébé. C'était une phrase qu'il pouvait comprendre facilement. Et en pleine nuit je lui redisais que les nénés faisaient dodo et qu'il ne pouvait pas téter.
Je ne vais pas te mentir il a pleuré. Jamais trop longtemps, mais il pleurait. Je devais détourner son attention pour qu'il accepte de venir faire un câlin pour se rendormir. Je lui parlais jusqu'à ce qu'il soit ok. Je ne crois pas avoir eu des réveils de plus de 10-15min. Au bout de quelques semaines il a pris le coup et ne pleurait plus. Quand il se réveillait je le prenais contre moi et on se rendormait tous les deux avec un câlin.

Les siestes c'était plus compliqué, il n'y avait pas les hormones de la nuit pour aider. On a eu de grosses crises et des siestes très courtes. Mais pareil, après quelques semaines on faisait un câlin et il se rendormait pour une sieste plus longue.

On est resté en cododo jusqu'à ses trois ans. Après c'est le papa qui a pris en charge les réveils nocturnes. Il a fait beaucoup de cododo inversé parce que mon petit (grand maintenant il a 5 ans) a toujours un sommeil difficile. On a des nuits complètes mais aussi pas mal de nuits hachées selon les périodes.

N'hésite pas si tu as des questions.
 

anoul

Colostrum
Coucou @anoul

Un peu avant ses deux ans j'ai décidé d'arrêter les tétées de rendormissement pendant la sieste. C'était celles qui me pesaient le plus parce qu'elles m'obligeraient soit à rester au lit avec bébé soit à le garder dans les bras au canapé. La deuxième option me convenait mieux, mais il devenait grand, ça me faisait mal au dos.
Comme je supprimait les tétées de rendormissement j'ai décidé de faire un sevrage de nuit du même coup.

Avant de me lancer officiellement, j'avais testé de rendormir autrement aux réveils nocturnes pour voir si ça marchait. Mais sans m'obstiner, si ça ne marchait pas, je donnais le sein. J'ai eu 50% de réussite du coup je me suis dit que c'était bon, qu'il pourrait le supporter.

Au début j'ai essayé de dissocier la tétée et l'endormissement, mais ça mettait trop la pression à mon petit, il n'arrivait plus à se laisser aller à s'endormir alors j'ai changé de stratégie : endormissement au sein ok, mais les nénés s'endorment en même temps que bébé. C'était une phrase qu'il pouvait comprendre facilement. Et en pleine nuit je lui redisais que les nénés faisaient dodo et qu'il ne pouvait pas téter.
Je ne vais pas te mentir il a pleuré. Jamais trop longtemps, mais il pleurait. Je devais détourner son attention pour qu'il accepte de venir faire un câlin pour se rendormir. Je lui parlais jusqu'à ce qu'il soit ok. Je ne crois pas avoir eu des réveils de plus de 10-15min. Au bout de quelques semaines il a pris le coup et ne pleurait plus. Quand il se réveillait je le prenais contre moi et on se rendormait tous les deux avec un câlin.

Les siestes c'était plus compliqué, il n'y avait pas les hormones de la nuit pour aider. On a eu de grosses crises et des siestes très courtes. Mais pareil, après quelques semaines on faisait un câlin et il se rendormait pour une sieste plus longue.

On est resté en cododo jusqu'à ses trois ans. Après c'est le papa qui a pris en charge les réveils nocturnes. Il a fait beaucoup de cododo inversé parce que mon petit (grand maintenant il a 5 ans) a toujours un sommeil difficile. On a des nuits complètes mais aussi pas mal de nuits hachées selon les périodes.

N'hésite pas si tu as des questions.
Merci pour ta réponse, le mien ne semble pas comprendre (je pense qu'il comprend) mais n'entend pas que boubou est fatigué et qu'il a besoin de dormir et maman aussi. La plus part du temps la nuit, il est en plein demi-sommeil quand il me demande le sein et ne lâche pas avant qu'il s'endorme avec. Parfois il dit "ok" et s'allonge seul et se rendort. L'endormissement le soir, il y'a eu une période où il était demandeur de s'endormir seul puis il y'a eu le langage et les poussées dentaires et depuis il est très difficile de le faire lâcher le sein avant qu'il ne soit profondément endormi. Il essaie et redemandé constamment. Cela fait quand même 6 mois que je le prépare et je ne vois pas vraiment d'amélioration.
Bien-sûr il n'a jamais voulu de tétine et le seul bibi qu'il a dans son lit est rempli d'eau.
Les doudous c'est comme ci, comme ça.
Je sais qu'on y arrivera un jour mais cela me rend mauvaise parfois envers lui lorsque je suis endormie et que ça fait 20 minutes qu'il ne m'a pas réclamé le sein et comme je disais, les tétées sont parfois douloureuses car agitées, avec des mouvements de tête et des pincements de téton. Je culpabilise beaucoup en me disant que j'ai fait une erreur quelque part dans ce cheminement vers le sevrage, peut-être que c'est moi qui l'ai trop collé, et je culpabilise de mes réactions qui manque parfois de douceur.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
peut-être que c'est moi qui l'ai trop collé
Non ! Non, non, non et encore non.
Ce n'est pas de ta faute.
Les bébés sont collés à leur maman, c'est l'instinct de survie.
Tu as répondu à son besoin autant que tu le pouvais. Maintenant que tu ne le peux plus, tu as le droit de changer les choses. Ton petit n'en sera pas moins aimé et il trouvera comment faire sans.
Il ne comprend pas c'est normal à deux ans. Tu dis des mots mais tes actes ne suivent pas.
"La tétée est trop longue" doit être suivie d'un retrait du sein. Les jeunes enfants comprennent mieux les actes que les paroles.
La plus part du temps la nuit, il est en plein demi-sommeil quand il me demande le sein et ne lâche pas avant qu'il s'endorme avec.
Si tu veux tu peux ne pas lui donner le sein. Tu peux essayer d'autres choses et voir ce qui marche avec lui : chansons, paroles réconfortantes, boire de l'eau, câlin, un peu de tout ça, autre chose.
Ça peut être long avant qu'il prenne le pli, mais si tu es prête, tu peux le pousser à évoluer.
Les maman chattes donnent des coups de pattes à leurs bébés qui grandissent quand elles ne veulent plus donner la tétée. Je ne te dis pas de donner des coup de pattes, évidemment, mais tu peux le lui refuser. C'est aussi apprendre à grandir.
Certaines mamans le font à six mois, d'autres à dix, d'autres dès la naissance. Moi j'ai décidé de le faire à deux ans parce que j'estimais avoir assez donné.
Tu peux te demander où est ta limite. Et si elle est dépassée, tu peux dire stop. Ton enfant s'adaptera. Peut-être difficilement mais il s'adaptera.
Parfois il dit "ok" et s'allonge seul et se rendort.
C'est bien ! Ça veut dire qu'il en est déjà capable. Même si ce n'est pas tout le temps.

J'ai une petite fille aussi. Elle a 15 mois. Elle s'endort sans téter depuis plusieurs semaines et s'est endormie de temps en temps sans le sein depuis sa naissance. Elle n'a pas les mêmes besoins que mon grand au même âge. Et pourtant je l'ai "collée" depuis la naissance, bien plus que mon grand 🤭
 

anoul

Colostrum
Non ! Non, non, non et encore non.
Ce n'est pas de ta faute.
Les bébés sont collés à leur maman, c'est l'instinct de survie.
Tu as répondu à son besoin autant que tu le pouvais. Maintenant que tu ne le peux plus, tu as le droit de changer les choses. Ton petit n'en sera pas moins aimé et il trouvera comment faire sans.
Il ne comprend pas c'est normal à deux ans. Tu dis des mots mais tes actes ne suivent pas.
"La tétée est trop longue" doit être suivie d'un retrait du sein. Les jeunes enfants comprennent mieux les actes que les paroles.

Si tu veux tu peux ne pas lui donner le sein. Tu peux essayer d'autres choses et voir ce qui marche avec lui : chansons, paroles réconfortantes, boire de l'eau, câlin, un peu de tout ça, autre chose.
Ça peut être long avant qu'il prenne le pli, mais si tu es prête, tu peux le pousser à évoluer.
Les maman chattes donnent des coups de pattes à leurs bébés qui grandissent quand elles ne veulent plus donner la tétée. Je ne te dis pas de donner des coup de pattes, évidemment, mais tu peux le lui refuser. C'est aussi apprendre à grandir.
Certaines mamans le font à six mois, d'autres à dix, d'autres dès la naissance. Moi j'ai décidé de le faire à deux ans parce que j'estimais avoir assez donné.
Tu peux te demander où est ta limite. Et si elle est dépassée, tu peux dire stop. Ton enfant s'adaptera. Peut-être difficilement mais il s'adaptera.

C'est bien ! Ça veut dire qu'il en est déjà capable. Même si ce n'est pas tout le temps.

J'ai une petite fille aussi. Elle a 15 mois. Elle s'endort sans téter depuis plusieurs semaines et s'est endormie de temps en temps sans le sein depuis sa naissance. Elle n'a pas les mêmes besoins que mon grand au même âge. Et pourtant je l'ai "collée" depuis la naissance, bien plus que mon grand 🤭
Merci pour tout ces conseils réconfortant. j'essaie constamment de proposer autre chose. Oui j'espère que si j'ai un deuxième, ça ne sera pas la même histoire car parfois je me dis que c'est trop dure pour recommencer cette aventure. Pourtant j'ai eu une très belle grossesse et accouchement physio. Mais il a été bébé koala depuis la naissance et j'ai été maman koala, je le suis toujours mais j'ai besoin de dormir.
On croise les doigts, ça finira par passer et nos bébés ne seront plus donc profitons!
 
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