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allaitement permanent et fatigue

Iliade

Colostrum
Bonjour,

Je suis enceinte de 9SA et j'ai une petite allaitée de 23 mois.
Je suis épuisée car elle tète en permanence, dès qu'elle me voit, toute la journée, toute la nuit... Si je tiens déjà 1h sans qu'elle réclame c'est le bout du monde.

Je n'ai presque plus de lait avec la grossesse. Déjà avant je prenais bcp de tisanes pour la satisfaire mais j'ai arrêté depuis que je sais que je suis enceinte.

Elle dort toujours avec moi et je sens que je ne tiendrai pas ce rythme. J'envisage de la sevrer la nuit mais je ne sais pas comment m'y prendre.

Je ne sais pas non plus si je vais tenir avec des tétées à vide pendant 7 mois encore...

Je me sens aussi assez mal, je me sens grosse et bouffie, pas du tout à l'aise dans mo corps contrairement à ma première grossesse. Je suis soudainement pleine de doutes, de peurs, je me demande si on a bien fait et si on va y arriver.

Merci de m'avoir lue.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
C'est dur :calincoeur:

Tu as le droit d'exprimer tes limites à ta puce. C'est un équilibre à trouver, ce n'est pas facile. Mais tu n'es pas obligée de lui donner le sein dès qu'elle le demande. Même si elle pleure, tu peux l'accompagner en douceur en lui expliquant que tu es trop fatiguée, que ça te fait mal, qu'il n'y a plus beaucoup de lait... Même si elle pleure ou même si elle hurle, si tu es à ses côtés c'est le principal.
Tu peux formuler le moment où elle pourra téter : par exemple avant de dormir, ou après le repas, ou... selon ce qui te convient. Avec une indication temporelle qu'elle peut comprendre.
Tu ne parles pas de conjoint, tu es en couple ? Souvent l'autre parent est utile pour aider à un sevrage partiel ou à un espacement des tétées. Il peut la prendre avec lui, lui proposer un jeu, un câlin, une autre activité sympa... Si c'est la nuit, que ce soit lui qui essaie de la rendormir...
 

Iliade

Colostrum
Si je suis mariée, mais elle est archi collée à moi, pourtant je n'ai pas l'impression de l'avoir particulièrement poussée à ça, je travaille de dizaine d'heures par semaine, elle est souvent gardée par sa grand-mère...
Mais si je suis dans les parages c'est tétée tétée tétée...
Je n'arrête pas d'essayer de lui expliquer que j'avais mal.
Avant hier je n'en pouvais plus, j'etais chez mes parents et j'avais bcp trop mal et plus du tout de lait. La nuit a été horrible, elle n'a fait que hurler, pourtant j'ai proposé des câlins/massages/eau/compote...

Mon mari se sent un peu rejeté par elle je pense et il n'est pas super motivé pour s'en occuper la nuit, pour l'instant j'ai toujours géré seule (on fait chambre à part du coup). Aussi il n'a plus de travail et traverse une période de dépression (et peut être une crise de la quarantaine), d'où aussi mes doutes à arriver à gérer la situation.
 

Amilli

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @Iliade ,
Félicitations pour cette grossesse et plein de courage pour cette phase difficile 🙏
J'ai sevré totalement mon cadet pendant ma dernière grossesse, ça a été long et laborieux, finalement ça s'est débloqué.
D'abord sevrage de jour (c'est lui qui a arrêté et j'ai pas reproposé) puis sevrage de nuit (j'ai géré seule tout le sevrage sans l'aide du papa).
Ça m'a pris en tout des mois avec des progrès des retours en arrière etc .. je ne dis pas ça pour te décourager bien au contraire, pour te dire que ce qui semble hors de portée un jour finit par arriver en temps voulu 🙏
J'ai beaucoup verbalisé, et j'ai fini par répéter à mon fils que Maman l'aime toujours, que c'est juste différemment qu'on va se montrer de la tendresse, qu'on peut faire des câlins, des bisous.
J'ai aussi lu l'excellent "à propos du sevrage, quand l'allaitement se termine" prété par le groupe LLL local, as tu accès à des réunions LLL près de chez toi ? Ça peut être un soutien 🙏
Cette lecture m'a aidé à repenser ma position vis à vis du sevrage, à être moins dans la frustration et plus dans l'ajustement avec mon enfant, je te le conseille vraiment.
Personnellement, j'ai mieux vécu le processus après.
Tu dis que ton mari est en dépression, ta fille peut elle rechercher davantage de réconfort vers toi et pour elle c'est donc la tétée ?
Là encore je pense que verbaliser de façon simple peut peut être aider ta fille à mettre des mots choisis sur la situation et débloquer qqchose.
Pardon si mon message tombe à côté.
En tout cas de tout coeur avec toi, allaiter enceinte c'est particulier, on a les chamboulements hormonaux en plus qui s'invitent.
Tu es une super maman, tu vas trouver des clés pour avancer pas à pas, jour après jour 🙏
N'hésite pas à venir déposer ici ce qui te pèse.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Coucou @Iliade et bienvenue sur le forum !

Je confirme ce qui a été dit plus haut, et j'ajoute que deux ans (plus ou moins quelques mois) c'est une période charnière dans l'allaitement de beaucoup de mamans. Enceinte ou pas.
C'est un âge où les enfants peuvent beaucoup réclamer et pas forcément par besoin de téter sauf qu'ils ne savent pas encore dire ce dont ils ont besoin exactement. La tétée répond à tellement de besoins différents ! Du coup les mamans sont perdues parce que, en premier, il faut comprendre que l'enfant ne veut pas forcément téter quand il réclament la tétée, et ensuite, il faut trouver ce qui pourrait convenir en dehors de la tétée.
N'hésite pas à proposer d'autres choses, sans répondre non. Et si vraiment c'est la tétée, tu lui proposes en dernier. Et si vraiment tu ne veux pas lui donner (c'est ton droit) tu gères la crise qui va avec en te disant que c'est un apprentissage parmis tant d'autres. c'est difficile, certe, mais c'est aussi apprendre la frustration, de même que quand il est l'heure de partir du parc, c'est frustrant ou quand elle veut jouer avec un couteau et que tu l'en empêche.

Nous sommes passés par là aux deux ans de mon fils. Ça a été difficile, mais une fois instauré l'allaitement à l'amiable, c'est redevenu un moment sympa pour tout le monde.
Mon mari aussi a été rejeté un moment quand j'ai commencé à dire non à la tétée. Mon petit est devenu très collant (encore plus que d'habitude) mais ça aussi c'est passé. Ils ont une très belle relation tout les deux.

Comment va ton mari, est-ce qu'il est suivi pour sa dépression ? Ça me semble vital qu'il se fasse soigner pour pouvoir t'accompagner dans cette aventure qu'est une nouvelle naissance et qu'il puisse la vivre pleinement.
N'hésite pas à chercher de l'aide pour toi aussi, tu mérites de vivre cette aventure sereinement et en accord avec toi-même.

J'y pense en voyant ma petite descendre sa gourde : propose bien de l'eau, il fait chaud et des fois ça raccourci efficacement une tétée interminable.
 

Iliade

Colostrum
Merci pour vos réponses !
Alors tout d'abord non, je n'ai pas de réunion lll près de chez moi, j'habite un coin assez isolé.

Pour les tétées, c'est évident que c'est plus une réponse magique à tous les besoins (en plus du fait qu'elle cherche du lait qui n'existe plus).

À la base je n'avais pas envie de la sevrer, j'ai un peu du mal à m'y résoudre. J'ai l'impression que dans les sevrages après deux ans d'après les témoignages que c'est plutôt d'abord en journée puis la nuit, mais l'inverse m'arrangerait plus x)

Et pourtant deux ans ça me parait encore tellement jeune pour ne plus téter... Mais peut être qu'en effet je devrais tester par espacer en journée, mais c'est tellement difficile, surtout en ville ou elle me déshabille limite dans les magasins et je finis par céder en choisissant un coin un peu isolé.

J'ai l'impression d'avoir loupé un truc à un moment, et je n'ai pas trop de soutien dans mon entourage. Ma belle-mère est plutot du genre jugeante et a réponse à tout, et bien sur je fais tout mal, mon mari me laisse faire ce que je veux mais je ne ressens pas de soutien particulièrement. Je lui ai dit d'aller voir un psy, il m'a dit qu'on avait surtout besoin d'un psy de couple, je ne sais pas trop... J'ai dit ok si ça peut l'aider mais j'ai le sentiment qu'il rejette un peu tous ses pbms vers l'extérieur sans vraiment se rendre compte que les seuls problèmes qu'on a viennent principalement de nous et de nos perceptions.

Je pense qu'aussi on est exténués depuis sa naissance, enfin même d'avant...

Je vous fais un mini résumé mais en gros j'ai repris mes études, après on a déménagé à la campagne dans une maison en travaux. Je me suis cassé le pied et j'ai été incapable de marchee correctement pendant un an et demi, puis j'ai eu un accident grave domestique avec 10% de mon corps brûlé au 2nd degré profond et il a faut bcp de choses quand je ne pouvais plus bouger. Après c'est lui à qui on a découvert une maladie rare, un craniopgaryngiome, une sorte de kyste en plein milieu du cerveau, maladie embryonnaire.
Resultat, 3 opérations du cerveau lourdes avec un drain installé, une infection, des mois d'alitement et d'antibio en intraveineuse et des montagnes russes emotionnelles sans savoir s'il allait survivee ou pas.

Pendant ce temps c'est moi qui ai pris le relais à la maison et pour les travaux. Nous n'avons du coup toujours pas de chauffage faute de temps, on vit à 900 m dans une maison en pierres où ça descend à 7degres l'hiver.

3 mois après sa dernière opération, j'etais enceinte de ma fille. Il lui avait fallu deux mois pour se remettre physiquement, ce qui fait qu'on a eu le sentiment que tout s'était enchaîné sans avoir eu le temps de se remettre. J'etais sous antidépresseurs et anxiolytiques et j'ai tout arrêté quand j'ai su.

Ma grossesse a été très compliquée, des nausées horribles, une rechute dans l'anorexie... Accouchement horrible. Ma fille est est adorable, mais le problème des nuits qui sont coupées depuis fait que c'est difficile pour les nerfs. On a tjrs voulu avoir deux enfants, c'est pour ça qu'on a fait le deuxième et etant donné nos âges, on ne se voyait pas attendre.

Mais il est vrai qu'on aurait eu besoin d'une pause, il y a un choc traumatique des dernières années qui ne passe pas et qui ne s'arrange pas sans repos et dans des conditions de vie un peu difficiles.

Tout ça avec les hormones du premier trimestre, je me sens à bout ^^
 

Iliade

Colostrum
Merci pour vos réponses !
Alors tout d'abord non, je n'ai pas de réunion lll près de chez moi, j'habite un coin assez isolé.

Pour les tétées, c'est évident que c'est plus une réponse magique à tous les besoins (en plus du fait qu'elle cherche du lait qui n'existe plus).

À la base je n'avais pas envie de la sevrer, j'ai un peu du mal à m'y résoudre. J'ai l'impression que dans les sevrages après deux ans d'après les témoignages que c'est plutôt d'abord en journée puis la nuit, mais l'inverse m'arrangerait plus x)

Et pourtant deux ans ça me parait encore tellement jeune pour ne plus téter... Mais peut être qu'en effet je devrais tester par espacer en journée, mais c'est tellement difficile, surtout en ville ou elle me déshabille limite dans les magasins et je finis par céder en choisissant un coin un peu isolé.

J'ai l'impression d'avoir loupé un truc à un moment, et je n'ai pas trop de soutien dans mon entourage. Ma belle-mère est plutot du genre jugeante et a réponse à tout, et bien sur je fais tout mal, mon mari me laisse faire ce que je veux mais je ne ressens pas de soutien particulièrement. Je lui ai dit d'aller voir un psy, il m'a dit qu'on avait surtout besoin d'un psy de couple, je ne sais pas trop... J'ai dit ok si ça peut l'aider mais j'ai le sentiment qu'il rejette un peu tous ses pbms vers l'extérieur sans vraiment se rendre compte que les seuls problèmes qu'on a viennent principalement de nous et de nos perceptions.

Je pense qu'aussi on est exténués depuis sa naissance, enfin même d'avant...

Je vous fais un mini résumé mais en gros j'ai repris mes études, après on a déménagé à la campagne dans une maison en travaux. Je me suis cassé le pied et j'ai été incapable de marchee correctement pendant un an et demi, puis j'ai eu un accident grave domestique avec 10% de mon corps brûlé au 2nd degré profond et il a faut bcp de choses quand je ne pouvais plus bouger. Après c'est lui à qui on a découvert une maladie rare, un craniopgaryngiome, une sorte de kyste en plein milieu du cerveau, maladie embryonnaire.
Resultat, 3 opérations du cerveau lourdes avec un drain installé, une infection, des mois d'alitement et d'antibio en intraveineuse et des montagnes russes emotionnelles sans savoir s'il allait survivee ou pas.

Pendant ce temps c'est moi qui ai pris le relais à la maison et pour les travaux. Nous n'avons du coup toujours pas de chauffage faute de temps, on vit à 900 m dans une maison en pierres où ça descend à 7degres l'hiver.

3 mois après sa dernière opération, j'etais enceinte de ma fille. Il lui avait fallu deux mois pour se remettre physiquement, ce qui fait qu'on a eu le sentiment que tout s'était enchaîné sans avoir eu le temps de se remettre. J'etais sous antidépresseurs et anxiolytiques et j'ai tout arrêté quand j'ai su.

Ma grossesse a été très compliquée, des nausées horribles, une rechute dans l'anorexie... Accouchement horrible. Ma fille est est adorable, mais le problème des nuits qui sont coupées depuis fait que c'est difficile pour les nerfs. On a tjrs voulu avoir deux enfants, c'est pour ça qu'on a fait le deuxième et etant donné nos âges, on ne se voyait pas attendre.

Mais il est vrai qu'on aurait eu besoin d'une pause, il y a un choc traumatique des dernières années qui ne passe pas et qui ne s'arrange pas sans repos et dans des conditions de vie un peu difficiles.

Tout ça avec les hormones du premier trimestre, je me sens à bout ^^
 

Iliade

Colostrum
Désolée pour les fautes de frappe, je suis sur téléphone et le clavier bugue un peu, je ne vois pas toujours quand des lettres sautent ou que des mots se placent à des endroits différents.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Réduire les tétées ne veut pas dire sevrer. Juste passer à un allaitement "à l'amiable" où l'envie de maman vaut autant que l'envie de bébé.

Pour te rassurer, moi tous mes enfants ont été sevrés la nuit avant de l'être le jour. C'est donc possible. Mais il est vrai que l'intervention du papa a été essentielle pour les deux premiers (pour la dernière ça a été plus facile).

Mon fils a beaucoup réduit les tétées quand j'étais enceinte de sa sœur (mais de lui-même, parce qu'il n'y avait plus de lait), j'ai cru qu'il allait se sevrer mais en fait non. Il a repris des tétées quotidiennes quand j'ai eu du colostrum (je limitais à 2 par jour pour mon confort, parce que ça faisait mal), puis 3 par jour après la naissance de sa sœur.
 

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Pareil ici, sevrage de nuit avant le sevrage de jour. Sevrage de nuit à deux ans, sevrage final à deux ans et neuf mois. Passée l'impulsion un peu brutale, ça c'est fait tout en douceur.

Quelle histoire ! Vous êtes de sacrés battant, c'est normal d'être fatigués après tout ça. Une thérapie de couple c'est un début. Ça ne vous fera pas de mal. Pour les antidépresseurs tu devrais demander, je sais que des mamans allaitantes sont sous antidépresseurs, je ne sais pas ce qu'il en est de la grossesse. Tu peux aller voir sur le site du crat, c'est la référence, même les pro de santé se basent dessus. Tu note le nom du médicament ou de la molécule et tu as une fiche grossesse et une fiche allaitement.
Tu as le droit de te soigner.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Tu peux me décrire quelle a été ta méthode avec le papa ?
C'est lui qui s'est chargé des couchers le soir. Pendant la nuit ça dépendait.
Mais on n'avait pas vraiment de méthode, c'est juste que quand j'avais pas envie de donner de tétée c'était plus facile que ce soit le papa qui y aille.
Mais nos enfants ne dormaient pas avec nous.

Ça serait envisageable que ce soit ton mari qui dorme avec ta fille ?
Ou de commencer par un "sevrage de cododo" ?
Lui il en pense quoi de tout ça ? S'il parle de psy de couple c'est peut-être qu'il est inquiet pour votre couple et que la situation lui pèse ? Vous en parlez ?
 

Iliade

Colostrum
Tu peux me décrire quelle a été ta méthode avec le papa ?
C'est lui qui s'est chargé des couchers le soir. Pendant la nuit ça dépendait.
Mais on n'avait pas vraiment de méthode, c'est juste que quand j'avais pas envie de donner de tétée c'était plus facile que ce soit le papa qui y aille.
Mais nos enfants ne dormaient pas avec nous.

Ça serait envisageable que ce soit ton mari qui dorme avec ta fille ?
Ou de commencer par un "sevrage de cododo" ?
Lui il en pense quoi de tout ça ? S'il parle de psy de couple c'est peut-être qu'il est inquiet pour votre couple et que la situation lui pèse ? Vous en parlez ?
Oui je rêve d'un sevrage de cododo mais sa chambre est en train d'être finie (la seule pièce parfaitement isolée de la maison !), on devrait pouvoir l'installer d'ici un mois max.

Je ne sais pas du tout comment faire pour qu'elle s'endorme sans moi, on ne l'a tellement jamais fait... Mais oui je pense qu'il pourrait accepter de dormir avec elle mais les quelques fois où on avait essayé elle hurlait pour être avec moi.

On doit donc passer ce cap et la laisser pleurer en la réconfortant comme on peut ?

Oui la situation le pèse c'est sûr, je n'arrive pas à savoir à quel point il est inquiet. Notre vie intime en a pris un sacré coup aussi, du coup on a très peu de moments de tendresse, même au delà des rapports on fait beaucoup moins de câlins car y'a toujours l'un de nous avec elle..

Et pour les médocs je n'en ressens pas le besoin, je n'ai pris ce genre de traitement que lorsque j'avais des envies suicidaires ce qui n'est pas le cas en ce moment.
 
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