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Deleted member 21809
Guest
Je suis d'avis qu'il y a un juste milieu entre l'adaptation totale du bébé au parent, et l'adaptation totale des parents au bébé. Evidemment au tout début, c'est normal que les parents "s'oublient" et s'adaptent complètement au bébé.
Le pédiatre a bcp insisté en disant que des parents heureux font un bébé heureux (dans la limite du raisonnable évidemment, on ne va pas rester au bar jusqu'à minuit parce que ça nous fait plaisir de voir des gens, en se disant "boh, le petit Loup n'est pas couché, ce n'est pas grave"...).
Celles qui endorment leur bébé au sein (et je l'ai fait pendant longtemps) et qui sont à l'aise avec ça, si ça ne les dérange pas, c'est cool. C'est quand il commence à y avoir une souffrance parentale (et/ou du bébé) qu'il faut réagir.
Dans notre cas, il dormait moins de la moitié des besoins en sommeil de son âge, il était claqué, en souffrance. On galérait à le coucher à l'époque (quand on mettait 2h on était contents, ça pouvait durer 3h, 4h, jusqu'à 5h pour réussir à l'endormir !). Aucune sieste la journée, et quand par miracle je réussissais à l'endormir, il suffisait que j'attrape un crayon pour faire un peu de dessin pour qu'il se réveille instantanément. On a réagi car on était tous en souffrance. Nous étions des zombis, on avait passé le stade des larmes pour rentrer dans le stade de l'abrutissement total. J'ai réussi à exploser la lunette arrière de la voiture en reculant dans un arbre.
Donc là j'entends les discours sur l'adaptation des parents au bébé, mais quand on arrive au stade où on était, ça a largement dépassé nos limites. Aujourd'hui on est très heureux que le petit Loup dorme assez, les couchés sont généralement faciles et rapides, et surtout on est heureux d'être sortis de cette période abominable
Le pédiatre a bcp insisté en disant que des parents heureux font un bébé heureux (dans la limite du raisonnable évidemment, on ne va pas rester au bar jusqu'à minuit parce que ça nous fait plaisir de voir des gens, en se disant "boh, le petit Loup n'est pas couché, ce n'est pas grave"...).
Celles qui endorment leur bébé au sein (et je l'ai fait pendant longtemps) et qui sont à l'aise avec ça, si ça ne les dérange pas, c'est cool. C'est quand il commence à y avoir une souffrance parentale (et/ou du bébé) qu'il faut réagir.
Dans notre cas, il dormait moins de la moitié des besoins en sommeil de son âge, il était claqué, en souffrance. On galérait à le coucher à l'époque (quand on mettait 2h on était contents, ça pouvait durer 3h, 4h, jusqu'à 5h pour réussir à l'endormir !). Aucune sieste la journée, et quand par miracle je réussissais à l'endormir, il suffisait que j'attrape un crayon pour faire un peu de dessin pour qu'il se réveille instantanément. On a réagi car on était tous en souffrance. Nous étions des zombis, on avait passé le stade des larmes pour rentrer dans le stade de l'abrutissement total. J'ai réussi à exploser la lunette arrière de la voiture en reculant dans un arbre.
Donc là j'entends les discours sur l'adaptation des parents au bébé, mais quand on arrive au stade où on était, ça a largement dépassé nos limites. Aujourd'hui on est très heureux que le petit Loup dorme assez, les couchés sont généralement faciles et rapides, et surtout on est heureux d'être sortis de cette période abominable