Quels sont les symptômes qui doivent faire penser à une candidose mammaire ?
La candidose provoque une douleur intense au niveau des mamelons, puis à l’intérieur du sein quand la mycose « remonte » le long des canaux lactifères.
La douleur est à type de brûlure, les femmes parlent d’élancements rayonnants, de « feu liquide »…
Elle est ressentie pendant toute la tétée, est souvent plus intense en fin de tétée, et persiste entre les tétées (ce qui la différencie des douleurs provoquées par la succion du bébé).
Les mamelons peuvent être irrités, avoir un aspect rose luisant, être le siège de démangeaisons.
Le bébé peut avoir du muguet dans la bouche, un érythème fessier.
Qui traiter ?
Il est très important que la mère et l’enfant soient traités simultanément et pendant la même période de temps, et ce même si l’enfant ne présente aucun symptôme. Sinon, ils vont se réinfecter l’un l’autre dans un cycle sans fin.
, je me demande si ton généraliste est informé à propos de la candidose. Les médecins n'ont pas toujours toutes les infos à propos de l'allaitement et n'ont pas toujours l'occasion de voir régulièrement des mères allaitantes. Tu as vu le médecin ou vous avez échangé par téléphone ?D après lui, il n'y a aucun rapport avec le muguet et des douleurs aux seins
Les informations que tu peux utiliser avec certitude sont celles disponibles dans le DA sur la candidose http://www.lllfrance.org/vous-infor...es-referents-medicaux/1320-candidose-mammaire . Les dossiers de l'allaitement sont des documents édités par La Leche League à destination des professionnels de santé. On lit par exempleComment est-ce que l on fait lorsque l on est une quiche en médecine et que les docteurs ne veulent pas soigner ?
La candidose buccale ou muguet est très fréquente chez les jeunes enfants, car chez eux le fonctionnement des glandes salivaires et l’écoulement de la salive sont peu efficaces, ce qui favorise la prolifération locale du Candida : des études ont montré que près de la moitié des enfants de 7 jours à 18 mois avaient du Candida dans la bouche, même si seulement 1/4 d’entre eux présentaient des signes cliniques de candi*dose. Il peut induire un muguet ou une dermite fessière chez le bébé. Un muguet chez l’enfant pourra, dans certains cas, contaminer les seins de la mère, pour provoquer une mycose des mamelons et/ou des canaux lactifères.
mais pas systématiquement : des mères peuvent rester en bonne santé avec un enfant présentant un muguetÀ noter : il n’est pas nécessaire de traiter la mère si elle ne pré*sente aucune manifestation douloureuse ; de très nombreuses mères dont le bébé souffre de muguet n’auront jamais de candidose mammaire.
Ça me fait plaisir que mon exemple puisse servir à d'autresGrâce à tes témoignages, Cerise, j'ai su que c était possible et que ça pouvait globalement bien se passer. Heureusement que je les ai lu, parce que je ne me voyais pas sevrer grand Poupon.
Parmi les antifongiques intestinaux, on utilise
l’amphotéricine B (Fungizone®), et la nystatine (Mycostatine
®). Il n’existe aucune donnée sur leur excrétion lactée.
Toutefois, leur biodisponibilité orale est très faible. Ils sont
également couramment utilisés en pédiatrie.
L’amphotéricine B est, par exemple, utilisée par voie parentérale
chez des nourrissons, y compris des prématurés ; son
poids moléculaire est élevé, et elle est fortement liée aux
protéines plasmatiques. Ces produits sont compatibles avec
l’allaitement.
Allaitement
Il n’y a pas de donnée publiée sur amphotéricine B et allaitement.
L’amphotéricine B n’est pratiquement pas absorbée par voie orale chez l’adulte traité.
Au vu de ses données, l’utilisation d’amphotéricine B par voie orale est possible chez la femme qui allaite.
Il est préférable de suspendre l’allaitement en cas de traitement par voie injectable.
Antifongiques locaux
Ces produits sont utilisés, seuls ou en association (antiinfectieux,
corticoïde…) pour le traitement des mycoses cutanéo-
muqueuses, digestives, vaginales, etc., y compris chez
des nourrissons. Les antifongiques locaux sont de divers types
: imidazoles, anticandidosiques, antidermatophytes. Leur
absorption systémique suite à une application locale est faible
ou nulle. Il est donc très improbable qu’ils puissent atteindre
un taux lacté significatif. De plus, leurs effets secondaires
sont le plus souvent modestes et locaux. Ils sont
donc considérés comme compatibles avec l’allaitement. Il
est préférable d’être prudent en cas d’application sur les
mamelons : utiliser uniquement des produits miscibles dans
l’eau (Leachman ; Mactal-Haaf ; Noti), appliqués après une
tétée, ou des produits utilisables pour le traitement du muguet
chez le bébé (miconazole, nystatine… ; Newman). Voir
aussi ci-dessus pour les produits utilisés par voie générale.
Il existe de nombreux produits : amphotéricine B (Fungizone
®), bifonazole (Amycor®), ciclopirox et ciclopiroxolamine
(Mycoster®, Onytec®, Sébiprox®, et en excipient
dans des produits cosmétiques) clotrimazole (Mycohydralin
®) éconazole (Dermazol®, Fongyléine®, Gyno-Pevaryl®,Gynopura Gé LP®, Myco Apaisyl®, Myleugyn LP®, Pévaryl
® ; en association avec un corticoïde : Pévisone®), fenticonazole
(Lomexin®, Terlomexin®), isoconazole (Fazol®),
kétoconazole (voir ci-dessous), miconazole (Daktarin®,
Gyno-Daktarin®, Loramyc®), nystatine (voir ci-dessous),
omoconazole (Fongamil®, Fongarex®), oxiconazole
(Fonx®), sertaconazole (Monazol®), terbinafine (Cutadis®,
Lamisil®, Lamisilate®, Lamisildermgel®, Medifine®), tioconazole
(Trosyd®, Gyno-Trosyd®).