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Grossesses en cours

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
J'ai le souvenir de 2 collègues qui n'avaient pas été réglo du tout sur le planning de gardes, elles savaient qu'elles étaient enceintes en début de semestre, et elles avaient profité du grand mercato initial pour positionner toutes leurs gardes en fin de semestre. On doit arrêter les gardes de nuit à 12 ou 14 SA de mémoire, du coup on a dû récupérer toutes leurs vacations. Elles n'ont pas planifié leurs grossesses pour embêter le monde, mais elles n'ont certainement pas joué le jeu non plus.
Oui mais ce n'est pas un souci de planification, une fois qu'on sait qu'on est enceinte.
Dans mon boulot j'ai à un moment refusé un truc, alors que j'étais enceinte de 2 mois, personne ou presque ne le savait, justement pour ça (je savais que ça ne serait pas tenable en fin d'année).
C'est très différent que de "planifier" ou pas de tomber enceinte à tel ou tel moment.
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Surtout que bah à 36 ans on ne peut pas se permettre forcément le luxe de se laisser "plus de temps".
J'étais optimiste, je m'étais mis 40 en date butoir avant de tenter "même" dur la mauvaise période 🙈

En vrai pour le minimoy je crois que s'il n'était pas arrivé à point nommé on aurait carrément laissé tombé l'idée d'un 2ème tant on gagnait en confort avec le petit chat qui grandissait. Et pareil que @Maizia, après 2 grossesses inachevées je commençais à me "lasser" de solliciter mon corps à ce point alors que finalement on était très heureux à 3.
 

Maman-chat

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Oui mais ce n'est pas un souci de planification, une fois qu'on sait qu'on est enceinte.
Dans mon boulot j'ai à un moment refusé un truc, alors que j'étais enceinte de 2 mois, personne ou presque ne le savait, justement pour ça (je savais que ça ne serait pas tenable en fin d'année).
C'est très différent que de "planifier" ou pas de tomber enceinte à tel ou tel moment.
meme situation en tant que conceptrice et examinatrice de concours (impliquant trajets sur paris + examen pendant le mois de la naissance prévue). Dès enceinte, j'ai prévenue l'IGEN que je me désengageais de la tache car ne pouvant assurer la partie du concours, il valait mieux que quelqu'un prenne mon rôle dès la conception des sujet. j'avais du coup annoncé ma grossesse à 6 SA.
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
meme situation en tant que conceptrice et examinatrice de concours (impliquant trajets sur paris + examen pendant le mois de la naissance prévue). Dès enceinte, j'ai prévenue l'IGEN que je me désengageais de la tache car ne pouvant assurer la partie du concours, il valait mieux que quelqu'un prenne mon rôle dès la conception des sujet. j'avais du coup annoncé ma grossesse à 6 SA.
Moi à l'inverse j'avais quand même rempilé pour la mission de professeur principale car je n'étais que trop au fait que être enceinte en septembre n'était pas synonyme d'être absente au 3ème T. Mais j'ai anticipé au mieux la transition en.bossant à mort l'orientation avec mes élèves avant mon départ, et en m'arrangeait avec un collègue de confiance pour qu'il prenne la relève derrière.
Mais c'est quand même différent de l'histoire de @Pauline C dont les collègues avaient clairement planifié de "sécher" les gardes. Ou alors elles craignaient que cela ne les fatigue de trop en début de grossesse, mais début de grossesse faisant elles ne souhaitaient pas forcément en parler ouvertement ?
 

rebeccapneu

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Je suis dans cette période reloue de flou total entre "j'essaie de me désengager discrètement des astreintes de fin d'année" mais "je suis pas chaude pour annoncer une fin de grossesse au travail, je préfère attendre la T1" et je suis toujours le cul entre deux chaises.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Félicitations!
moi je mets les pieds dans le plat et j'en parle dès que je sais, en prévenant que c'est précoce et qu'il y a un risque non négligeable que ça ne "tienne" pas. Tout comme il n'y a rien de honteux à faire une fausse couche, quand ma collègue, ma belle soeur ont eu des arrêts de grossesse précoces, on en a parlé et au moins on sait pourquoi elles sont fatiguées / tristes.
(Du coup pour les gardes, on m'a collé tout mon quota en début de grossesse, heureusement que j'étais sur deux sites avec seulement la moitié des gardes aux urgences générales).
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
J'étais optimiste, je m'étais mis 40 en date butoir avant de tenter "même" dur la mauvaise période
D'après l'INSERM.
la moitié des femmes ne peuvent plus concevoir au-delà de 40 ans
Source : https://www.inserm.fr/dossier/infertilite/

Sinon pour les collègues qui ne voulaient pas faire de garde de nuit au premier trimestre de grossesse, franchement je les comprends, entre la fatigue, les nausées, les vomissements...
 

rebeccapneu

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Merci !
En soi, ça ne me pose pas de problème d'en parler tôt mais si ça foire, je ne me vois pas envoyer 12 mails, ça me déprime d'avance 😵💫

Par contre tout à fait ok sur le fait de ne pas m'engager sur des gardes/astreintes et plomber mes collègues, qui vont devoir pallier à mon absence car je ne serai pas remplacée.
 

Princesse_Elisabeth

Hyperlactation
Merci !
En soi, ça ne me pose pas de problème d'en parler tôt mais si ça foire, je ne me vois pas envoyer 12 mails, ça me déprime d'avance 😵💫

Par contre tout à fait ok sur le fait de ne pas m'engager sur des gardes/astreintes et plomber mes collègues, qui vont devoir pallier à mon absence car je ne serai pas remplacée.
Oh @rebeccapneu 😍😍😍😍
Félicitations précoces 🎊🎊🎊. J'espère que tu vas bien :calincoeur:
 

Maman-chat

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
moi je mets les pieds dans le plat et j'en parle dès que je sais,
Idem avec certains collègues proches, car dans mon boulot je suis amenée à manipuler des produits cancérigènes mutagènes reprotoxiques, donc il faut repenser l'organisation avec ma collègue binome pour m'éviter ces produits. Donc une collègue l'a su 2 jours après mon test de grossesse.
 

Princesse_Elisabeth

Hyperlactation
J'ai eu la chance de finir la partie "manip cracra" de ma thèse...la semaine de la conception 😅🙈. Donc pas eu besoin d'en parler plus tôt que ce que je voulais.
En termes de planning, j'ai juste refusé une conf' (m'engager à aller une semaine en juillet, à Rome, enceinte de 8 mois...ça ne me paraissait pas réaliste) une semaine ou deux avant d'annoncer la grossesse à mes encadrants. Mon directeur de thèse était un peu surpris du refus sur le coup (ça contrastait avec mon appétence habituelle pour les missions à l'étranger 🤭) mais j'étais tellement malade pendant le T1 que je crois (enfin je suis même sûre) qu'il savait bien avant l'annonce (son bureau est sur la route des toilettes...)
 
Dernière édition:

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J'ai fait 6 gardes en 4 semaines mon 3eme mois de grossesse, j'ai pas dit que c'était rigolo , mais faut être honnête et demander à couper les gardes ou carrément se faire remplacer plutôt que d'entourlouper les copains...
Je pense qu'avec les jeunes femmes ils savent à quoi s'en tenir, mon ancien chef de service j'avais à peine commencé "je dois vous dire un truc...", qu'il a coupé "tu es enceinte ?"
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
Félicitations @rebeccapneu !
moi je mets les pieds dans le plat et j'en parle dès que je sais, en prévenant que c'est précoce et qu'il y a un risque non négligeable que ça ne "tienne" pas.
Pareil, j’en ai parlé presque dès le test positif avec mon plus proche collègue pour éviter de manipuler certains produits et qu’il trouve quelqu’un d’autre pour l’aider à porter les plans de travail de plus de 2m de long en bois massif.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Je suis dans cette période reloue de flou total entre "j'essaie de me désengager discrètement des astreintes de fin d'année" mais "je suis pas chaude pour annoncer une fin de grossesse au travail, je préfère attendre la T1" et je suis toujours le cul entre deux chaises.
Félicitations <3
moi je mets les pieds dans le plat et j'en parle dès que je sais, en prévenant que c'est précoce et qu'il y a un risque non négligeable que ça ne "tienne" pas. Tout comme il n'y a rien de honteux à faire une fausse couche, quand ma collègue, ma belle soeur ont eu des arrêts de grossesse précoces, on en a parlé et au moins on sait pourquoi elles sont fatiguées / tristes.
Pour ma deuxième grossesse, je n'avais pas envie de le dire à tout le monde, mais j'ai choisi un petit groupe d'"alliés" de gens proches. Une collègue de travail (dont je suis proche), des amis très proches, ma soeur (pour le côté famille)...
Je me suis posée la question de la fausse couche, et que si je devais vivre ça je voulais que ces amis proches le sachent pour me soutenir. Donc autant leur dire maintenant. Peut-être que je l'aurais partagé à d'autres ensuite, mais au moins ceux-là c'était sûr.

Et j'ai trouvé ça très utile d'avoir des alliés "discrets" à divers endroits (esquive du saucisson, compassion à la fatigue, aide discrète...). Et ça m'a évité la fatigue de l'annoncer à "beaucoup".
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je me dis qu'on devrait un peu banaliser tous ces moments de vie ; les règles, la grossesse, les avortements spontanes ou provoques, la ménopause... sans devoir en faire des caisses ou rentrer dans les détails, mais pouvoir juste dire "je ne me sens pas bien j'ai mes règles", "je pense que je débute une grossesse", "je viens de faire une fausse couche". Je pense que pour la grossesse il y a un peu de superstition aussi.
Je me doute que ce n'est pas facile à aborder et qu'on n'est pas forcément a l'aise. Je me rappelle quand j'ai eu mes premières règles au lycée, j'étais bien informée et ma mère ne demandait pas mieux que m'aider mais j'ai quand même passé deux jours avec du papier toilette en guise de protection parce que je me sentais honteuse. Comme si on était programmées sur le mode tabou / honte / secret, par défaut, c'est absurde quand on y pense. Je ne pense pas qu'il faille faire des cérémonies à la lune ou des performances artistiques avec son placenta ou son sang menstruel, mais je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas en faire un sujet banal, neutre, dépassionne.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
+1 pour la banalisation. Après chacune fait comme elle peut aussi, si ça nous met mal à l'aise c'est ok de ne pas en parler.
Je suis beaucoup moins gênée de parler de règles et de SPM, de la même manière que je dirais "pu** j'ai passé une nuit pourrie", "je me suis fait un bleu à la cuisse", je pourrais dire "ouais le SPM me soûle" (et je le dis, pas encore à n'importe qui mais ça progresse).

Il y a un peu plus d'une dizaines d'années, quand je faisais du monitorat pour ma thèse j'avais eu mes règles (surprise) et j'avais un pantalon gris clair juste avant un TD d'info (où c'était moi la prof hein). Énorme tâche rouge sur les fesses. Ça m'avait paniquée, j'avais couru pour essayer de trouver des fringues de rechange ou pour cacher ça... :eek:
Aujourd'hui si ça devait m'arriver, j'annoncerais clairement la couleur (rouge) en haussant les épaules, voire je ferais une blague dessus et hop. 🤷‍♀️

Surtout devant des lycéens et lycéennes, j'ai pu remarquer que c'est important l'attitude qu'on a vis-à-vis de ça (la fois où j'ai proposé à une élève de la "dépanner" d'une serviette hygiénique elle a ouvert des yeux tellement ronds, pour moi c'est comme filer un mouchoir quoi, mais visiblement ça lui ferait du bien de voir des adultes en parler comme un truc "simple" quoi...).
 
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