À propos des femmes alcooliques, le discours du CRAT repose sur une logique inverse et troublante : malgré des conclusions totalement rassurantes sur la conso modérée, il estime que pour les non-alcooliques, le zéro-alcool est "une mesure tout à fait raisonnable et faisable pour la grande majorité des femmes pour qui l’alcool est consommé de façon récréative et festive" (alors qu'on peut supposer qu'elles sauraient respecter un seuil, n'ayant pas d'addiction, c'est quand même pas marrant pour tout le monde, le zéro, addiction ou pas, et puis je ne vois pas ce que le fait de se priver d'une conso faible a de "raisonnable" si c'est sans danger)
...et recommande le respect du seuil pour celles qui ont souci : "En ce qui concerne les femmes pour qui l’imprégnation alcoolique constitue un réel problème, la mise en place d’une prise en charge multidisciplinaire adaptée est indispensable. Une réduction de la consommation d’alcool à moins de 2 verres par jour semble indispensable tout au long de la grossesse."
...et recommande le respect du seuil pour celles qui ont souci : "En ce qui concerne les femmes pour qui l’imprégnation alcoolique constitue un réel problème, la mise en place d’une prise en charge multidisciplinaire adaptée est indispensable. Une réduction de la consommation d’alcool à moins de 2 verres par jour semble indispensable tout au long de la grossesse."