Pas le courage d'aller lire un ramassis de con**** sur l'allaitement. Je réponds donc à vos propos sans avoir été lire ces imbécilités de psy de pacotille
C'est vrai que le point qui me fait le plus enrager c est la " pathologie" du "sevrage "! Ce qui est normal et naturel devient pathologique ! Il y a de quoi aller voir une psy si on l écoute: pour comprendre pourquoi ce qui est normal, est devenu pathologique ;-)
C'est vrai que c'est flagrant. On va bientôt inventer la pathologie de l'allaitement ?
Je trouve ça dommage que l'on cherche de plus en plus à éloigner les femmes de ce rôle de mère. Alors oui c'est un choix de donner le bib mais est ce un choix d'allaiter ? Je ne suis pas certaine. Doit on choisir quand c'est biologiquement inscrit dans nos gènes ?
Je crois qu'on peut parler de choix quand on prend une autre voie... bref, je m'égare !
La pathologie du sevrage existe certainement. Certaines femmes se sentent certainement "coincées" dans un allaitement long qui ne leur convient peut être plus/pas. Mais la vraie pathologie ne tient alors pas dans l'allaitement mais dans la difficulté qu'elles ont à exprimer clairement leurs souhaits à leur enfant et à faire passer leur besoin avant le leur. Passé 3 ans, si un enfant peut techniquement être encore allaité, je pense qu'une mère qui ne le souhaite plus peut stopper l'allaitement. Encore faut il pouvoir le faire et avoir suffisamment confiance en soi et en ses qualités de mères...
Encore une fois, le "problème" de l'allaitement c'est le problème d'un regard d'une société sur une pratique qui "animalise" les personnes. On en vient à parler de pathologie du sevrage, c'est vraiment incroyable... Ce qui me questionnerait plutôt, c'est pourquoi certaines femmes ont besoin de faire appel à un psy au moment du sevrage : parce qu'elle finissent par se convaincre que c'est le mieux pour leur bébé, sous la pression de l'entourage ? Parce qu'elle trouvent que c'est un moment sympa et qu'elles ont du mal à couper ce lien ? Dans ce cas il faut parler de pathologie quand on aime ! Je me découvre donc une pathologie de l'attachement à mon mari, à mes amis, à mes parents : vite un psy pour me détacher de ces liens qui font de moi un animal social, mais un animal avant tout...
On veut, dans notre société, se dégager de ce lien animal. Il fait peur et nous ramène à des comportements primaires que nous ne pouvons/voulons expliquer. Quelle mère n'a pas ressenti ce comportement de "louve" à la naissance de son BB ? quelle mère n'a pas eut envie de "croquer" son BB au moins une fois sous un afflux d'hormone de "bonheur" ?
ces liens sont aujourd'hui bien souvent niés... et tout ce qui nous y ramène est mal vu.
Bien sûr Alba Mamma! Et je dirais aussi que seules nous, mamans, avons la légitimité de choisir. C'est un choix personnel et intime, et je ne vois pas en quoi cela concerne les pères... Bien sûr, c'est un immense soutien lorsqu'ils y sont en accord avec nous, lorsqu'ils participent, et alors le papa trouve toute sa place et assume pleinement son rôle.
Mais ils n'ont absolument pas le droit de nous imposer quoi que se soit, ou même d'exercer la moindre pression! C'est notre corps, tout est dit.
Encore une parole de psy-donneuse de leçons, soucieuse et obsédée par l'abominable fusion mère-enfant que le père doit vite venir séparer!
Je ne suis pas d'accord. Un enfant se fait à 2, une éducation se fait à 2... pour moi l'allaitement est une part de l'éducation de l'enfant. C'est une facon de créer un lien avec lui. Les pères doivent donner leur avis et je crois que si mon mari n'avait pas voulu que j'allaite (ce qui a failli arriver) je n'aurais pas eut mini sumo. Par contre, les psy je les ********. Ca ne les regarde en rien, c'est comme ce qui se passe dans ma chambre à coucher ^^ .
Et en effet, si le lien mère/enfant doit être "séparé" ... non je dirais contre balancé je ne vois pas le rapport avec l'allaitement ???
Mon fils est quasi fusionnel avec son père et quasi fusionnel avec moi

et cela n'a rien à voir avec le néné lol ...