Bonjour à toutes,
J'ai accouché le 27 avril d'un petit garçon, après + de 48 heures j'ai été déclenchée et mon fils est né par voie basse sans instruments, à 3K760 pour 55 cm.
Nous avons fait du peau à peau plus de 2 heures, la tété d'accueil a eu lieu dans l'heure qui a suivi sa naissance. Bien sûr comme je n'y connaissais rien et que le moment est magnifique, je n'ai eu aucun conseil sur cette première tétée qui m'a immédiatement blessé les mamelons.
Les jours qui ont suivi la naissance, j'ai été accompagnée par une SF conseillère en lactation, qui a été là quasiment à chaque mise au sein (j'appelais aussi la nuit pour que les auxiliaires me conseillent), m'a appris les positions, les choses auxquelles faire attention, etc.
Dès ses premiers jours, mon fils semblait présenter des difficultés de succion, on l'a donc fait voir pendant le séjour par l'ostéopathe de la maternité qui l'a trouvé très en forme: pas de frein de langue, de lèvre, cervicales ok, bonne ouverture de bouche, il tournait la tête des deux côtés sans difficulté, etc.
Ayant accouché en pleine nuit je suis restée quatre nuitées à la maternité. Mon fils a fait des nuits de java tous les soirs, je l'ai gardé au sein les deux premières nuits mais la 3e, épuisée par mon accouchement très long, la douleurs au sein et les premières nuits de java (je n'avais pas dormi depuis près de 5 jours), j'ai demandé un tire lait.
Le jour précédant la sortie, je l'ai gardé au sein quasiment toute la journée, soulagée d'avoir l'impression que l'allaitement commençait à se mettre un tout petit peu mieux en place.
J'avais eu ma montée de lait très vite et plutôt sans douleurs, la seule difficulté de mon côté était mes mamelons douloureux Pour mon fils, les difficultés se manifestaient comme suit: il peinait à s'accrocher, s'acharnait sur le mamelon pour le lâcher très vite après, pleurait beaucoup, faisait des hyper extensions en arrière, et semblait avoir une douleur de ventre terrible alors même qu'il venait d'avaler du lait. Evidemment je me suis demandé si mon lait n'était pas nocif pour lui, il semblait lui brûler littéralement la gorge et l'oesophage alors qu'il faisait sa trajectoire vers son estomac.
Le jour de la sortie, bien qu'il avait passé sa journée de la veille au sein (et à nouveau une nuit de java ensuite), mon fils n'avait pas repris de poids. Il était alors à 3K550.
Une consultante en lactation a alors été appelée depuis l'étage des salles de naissance pour observer une mise au sein. Verdict: il ne faisait pas l'étanchéité, il déglutissait une fois sur 6, pas de surprise sur sa non prise de poids. Selon elle, il me fallait louer d'urgence un tire lait pour pouvoir tirer toutes les heures ou deux maximum, pour maintenir ma lactation et le nourrir à sa faim. Nous devions alors lui donner mon lait tiré au petit doigt, via le fil du dal (fourni par la maternité -nous n'avions pas tout le dispositif).
A alors commencé une série de jours atroces pendant lesquels je tirais en permanence, sans pouvoir avoir mon fils au sein, je notais tout scrupuleusement, une charge mentale folle et un découragement absolu dans ma capacité à nourrir mon fils, ma légitimité en tant que mère, et la possibilité de partager des moments qui ne sont pas synonyme de frustration avec lui. Je passe sur le système du dal au petit doigt qui nous a valu un bon gâchis de lait, quand on lui donne en pleine nuit, décalqués, et qu'on ne voit pas le lait s'éparpiller à côté...
Le voir avoir faim et être frustré était absolument insupportable, j'étais hyperfocus sur le fait de réussir mon allaitement, et j'ai donc un peu mis de côté la question de ses douleurs digestives.
Après une séance chez la chiro (qui contrairement à l'ostéo a trouvé des tensions dans sa mâchoire et ses cervicales), et une consultation de la SF à domicile qui m'a beaucoup déculpabilisée, j'ai repris confiance en moi et ai remis mon fils au sein, progressivement. Mes seins avaient eu le temps de cicatriser plutôt pas trop mal, les moments choisis pour les tétées étaient calmes, et petit à petit, nous avons réussi à faire une, puis deux tétées "complètes". Aujourd'hui, on lui donne une ou deux fois le dal par jour, plutôt le soir ou en première partie de nuit, quand je suis vraiment trop épuisée pour lui donner le sein (je continue à m'écouter et à ne pas tenter de tétées quand je sens que je subis). Cependant, on m'a dit qu'il était trop grand pour continuer à être nourri au dal / petit doigt, et qu'il valait mieux utiliser un biberon spécial allaitement si je voulais continuer de lui donner mon lait tiré quelques fois par jour. J'en ai donc commandé un malgré la crainte (que j'essaie d'ignorer) qu'il fasse la confusion et qu'à nouveau mon allaitement soit compromis.
Nous avons revu en début de semaine la consultante en lactation qui m'avait vue le jour de la sortie, consultation payante à la maternité cette fois, dont je suis sortie absolument démoralisée: elle a jugé que "peu de progrès avaient été faits" depuis la dernière tétée qu'elle avait vue. Nous avions fait un long trajet pour arriver au rdv, le petit n'avait pas mangé depuis longtemps, il était dans un endroit inconnu, et en effet, la tétée qu'elle a vue lors du rdv n'était pas super, pas à l'image des jours précédents. Elle considérait qu'il ne déglutissait toujours pas assez bien, selon elle il faut une succion / une déglutition (il faisait une déglutition toutes les 5-6 succions à ce moment-là), et ne semblait accorder aucune importance à mes remarques sur son inconfort digestif, malgré le fait que je l'avais déjà mentionné le jour de la sortie. Elle nous a laissé partir en disant qu'il fallait faire du maternage proximal, seule solution pour les bébés douloureux, et m'a dit (formule toute faite prononcée sans aucune chaleur) que je faisais tout ce qu'il fallait pour ce bébé : comprendre "merci, bonne journée".
Après un nouveau coup au moral, j'ai à nouveau dû reprendre mon courage à deux mains, pour continuer à croire aux progrès que nous pouvions faire tous les deux. J'ai un peu arrêté les recherches en ligne, les chats sur l'application May, les coups de fil à SOS allaitement... car je multipliais les demandes d'aide et je pense que j'étais très perdue entre tous les différents sons de cloche.
Je dirais que depuis 3 ou 4 jours, l'allaitement semble vraiment en progrès constant (et non plus en dents de scie): je tire beaucoup moins mon lait, mon fils prend le sein et peut s'endormir après la tétée, je n'ai plus trop mal aux seins...
MAIS un autre volet s'est découvert, puisqu'il a cessé d'être masqué par la problématique de l'allaitement: ses douleurs digestives. Quelques fois pendant la tétée, il continue de se mettre en hyper extension, renverse la tête en arrière, doit prendre le temps de faire passer une douleur, puis cherche le sein frénétiquement comme s'il devait s'apaiser de cette douleur en tétant. Quand j'essaie de lui faire faire un rot au milieu de la tétée, même histoire, il se crispe, devient tout rouge, pleure et cherche à pousser, ce n'est qu'en le remettant au sein qu'il se calme -et puis cela revient à la fin de la tétée quand je le mets en position verticale pour l'aider à digérer. Parfois, c'est à distance de la tétée, alors qu'il a commencé à s'endormir et qu'on essaye de le poser.
Autrement dit, il a tout le temps mal : parfois pendant, et tout le temps au milieu, un peu, ou longtemps après la tétée. Je suis au désespoir de le voir si douloureux, après 2 semaines de lutte pour prendre confiance dans mon allaitement, je suis désormais en croisade pour essayer de le soulager de ses maux de ventre, car bien qu'il prenne mieux le sein, les repas restent synonyme de douleur, et je sens que je suis tellement atteinte par ce spectacle que je pourrai me détourner de l'allaitement si ça veut dire qu'il peut trouver du soulagement...
Je suis à nouveau tous azimuts sur les forums, les réseaux sociaux, je fouille tout internet pour essayer de comprendre ce qu'il a: reflux, coliques, les deux ?
Voilà ci-dessous la liste de ses symptômes la plus précise possible.
- Bébé très douloureux, de façon atypique : tous les réveils sans exception commencent par des douleurs, parfois il a mal même pendant son sommeil. Quasiment aucun temps d'éveil calme, sans pleurs.
- Les douleurs se manifestent par : des pleurs (pleurs de coliques selon le Dunstan Baby language), il devient rouge tomate, pousse sans arriver à exprimer de gazs ou de selles, se met en hyperextension (parfois carrément tient debout pendant une minute entière tellement il est tendu), renverse sa tête en arrière
- Quand il passe un gaz ou un rot : se calme immédiatement (jusqu'à ce qu'il ait à nouveau mal quelques secondes plus tard)
- Râle dans la gorge, ronflements, toux (ce qui me fait penser à un reflux)
- Régurgite après chaque tétée, plus ou moins à distance de la fin de tétée - parfois le liquide est clair avec des petites pointes blanches. Je précise qu'il régurgite et ne vomit pas (aucune contraction abdominale)
- Impossible de le coucher à l'horizontale, il dort dans le cocona baby et sur le côté sous surveillance (il est beaucoup mieux ainsi)
- Rote assez difficilement, gazs quasiment impossibles à passer. selles et urines ok jusque là
Ce que j'ai mis en place pour l'instant :
- Calmosine, Cocyntal et une noisette de gel de polysilane avant la tétée
- Des probiotiques une fois par jour et une vitamine D qui est censée être safe
Au gré de mes recherches, j'ai pris en note quantité d'autres traitements censés aider les bébés douloureux au niveau intestinal mais je suis très perdue et ne souhaite pas multiplier les choses que je lui donne avant d'avoir les idées plus claires sur ce qui lui arrive.
J'ai rendez-vous chez le pédiatre demain mais je l'entends déjà me dire que le système digestif des nouveaux-nés n'est pas mature, que les coliques ne commencent qu'à 3 semaines, que les régurgitations ne sont pas synonyme de RGO, et me renvoyer chez moi sans solution. Je sens depuis sa naissance un problème au niveau de son ventre, j'ai déjà perdu pas mal de temps et d'énergie à ne pas assez m'écouter dans la mise en place de l'allaitement, et je sens ici l'importance de faire place à mon ressenti. Mais comment trouver ce dont il s'agit ?
Merci à celles qui m'auront lue et pour vos réponses et regards....
J'ai accouché le 27 avril d'un petit garçon, après + de 48 heures j'ai été déclenchée et mon fils est né par voie basse sans instruments, à 3K760 pour 55 cm.
Nous avons fait du peau à peau plus de 2 heures, la tété d'accueil a eu lieu dans l'heure qui a suivi sa naissance. Bien sûr comme je n'y connaissais rien et que le moment est magnifique, je n'ai eu aucun conseil sur cette première tétée qui m'a immédiatement blessé les mamelons.
Les jours qui ont suivi la naissance, j'ai été accompagnée par une SF conseillère en lactation, qui a été là quasiment à chaque mise au sein (j'appelais aussi la nuit pour que les auxiliaires me conseillent), m'a appris les positions, les choses auxquelles faire attention, etc.
Dès ses premiers jours, mon fils semblait présenter des difficultés de succion, on l'a donc fait voir pendant le séjour par l'ostéopathe de la maternité qui l'a trouvé très en forme: pas de frein de langue, de lèvre, cervicales ok, bonne ouverture de bouche, il tournait la tête des deux côtés sans difficulté, etc.
Ayant accouché en pleine nuit je suis restée quatre nuitées à la maternité. Mon fils a fait des nuits de java tous les soirs, je l'ai gardé au sein les deux premières nuits mais la 3e, épuisée par mon accouchement très long, la douleurs au sein et les premières nuits de java (je n'avais pas dormi depuis près de 5 jours), j'ai demandé un tire lait.
Le jour précédant la sortie, je l'ai gardé au sein quasiment toute la journée, soulagée d'avoir l'impression que l'allaitement commençait à se mettre un tout petit peu mieux en place.
J'avais eu ma montée de lait très vite et plutôt sans douleurs, la seule difficulté de mon côté était mes mamelons douloureux Pour mon fils, les difficultés se manifestaient comme suit: il peinait à s'accrocher, s'acharnait sur le mamelon pour le lâcher très vite après, pleurait beaucoup, faisait des hyper extensions en arrière, et semblait avoir une douleur de ventre terrible alors même qu'il venait d'avaler du lait. Evidemment je me suis demandé si mon lait n'était pas nocif pour lui, il semblait lui brûler littéralement la gorge et l'oesophage alors qu'il faisait sa trajectoire vers son estomac.
Le jour de la sortie, bien qu'il avait passé sa journée de la veille au sein (et à nouveau une nuit de java ensuite), mon fils n'avait pas repris de poids. Il était alors à 3K550.
Une consultante en lactation a alors été appelée depuis l'étage des salles de naissance pour observer une mise au sein. Verdict: il ne faisait pas l'étanchéité, il déglutissait une fois sur 6, pas de surprise sur sa non prise de poids. Selon elle, il me fallait louer d'urgence un tire lait pour pouvoir tirer toutes les heures ou deux maximum, pour maintenir ma lactation et le nourrir à sa faim. Nous devions alors lui donner mon lait tiré au petit doigt, via le fil du dal (fourni par la maternité -nous n'avions pas tout le dispositif).
A alors commencé une série de jours atroces pendant lesquels je tirais en permanence, sans pouvoir avoir mon fils au sein, je notais tout scrupuleusement, une charge mentale folle et un découragement absolu dans ma capacité à nourrir mon fils, ma légitimité en tant que mère, et la possibilité de partager des moments qui ne sont pas synonyme de frustration avec lui. Je passe sur le système du dal au petit doigt qui nous a valu un bon gâchis de lait, quand on lui donne en pleine nuit, décalqués, et qu'on ne voit pas le lait s'éparpiller à côté...
Le voir avoir faim et être frustré était absolument insupportable, j'étais hyperfocus sur le fait de réussir mon allaitement, et j'ai donc un peu mis de côté la question de ses douleurs digestives.
Après une séance chez la chiro (qui contrairement à l'ostéo a trouvé des tensions dans sa mâchoire et ses cervicales), et une consultation de la SF à domicile qui m'a beaucoup déculpabilisée, j'ai repris confiance en moi et ai remis mon fils au sein, progressivement. Mes seins avaient eu le temps de cicatriser plutôt pas trop mal, les moments choisis pour les tétées étaient calmes, et petit à petit, nous avons réussi à faire une, puis deux tétées "complètes". Aujourd'hui, on lui donne une ou deux fois le dal par jour, plutôt le soir ou en première partie de nuit, quand je suis vraiment trop épuisée pour lui donner le sein (je continue à m'écouter et à ne pas tenter de tétées quand je sens que je subis). Cependant, on m'a dit qu'il était trop grand pour continuer à être nourri au dal / petit doigt, et qu'il valait mieux utiliser un biberon spécial allaitement si je voulais continuer de lui donner mon lait tiré quelques fois par jour. J'en ai donc commandé un malgré la crainte (que j'essaie d'ignorer) qu'il fasse la confusion et qu'à nouveau mon allaitement soit compromis.
Nous avons revu en début de semaine la consultante en lactation qui m'avait vue le jour de la sortie, consultation payante à la maternité cette fois, dont je suis sortie absolument démoralisée: elle a jugé que "peu de progrès avaient été faits" depuis la dernière tétée qu'elle avait vue. Nous avions fait un long trajet pour arriver au rdv, le petit n'avait pas mangé depuis longtemps, il était dans un endroit inconnu, et en effet, la tétée qu'elle a vue lors du rdv n'était pas super, pas à l'image des jours précédents. Elle considérait qu'il ne déglutissait toujours pas assez bien, selon elle il faut une succion / une déglutition (il faisait une déglutition toutes les 5-6 succions à ce moment-là), et ne semblait accorder aucune importance à mes remarques sur son inconfort digestif, malgré le fait que je l'avais déjà mentionné le jour de la sortie. Elle nous a laissé partir en disant qu'il fallait faire du maternage proximal, seule solution pour les bébés douloureux, et m'a dit (formule toute faite prononcée sans aucune chaleur) que je faisais tout ce qu'il fallait pour ce bébé : comprendre "merci, bonne journée".
Après un nouveau coup au moral, j'ai à nouveau dû reprendre mon courage à deux mains, pour continuer à croire aux progrès que nous pouvions faire tous les deux. J'ai un peu arrêté les recherches en ligne, les chats sur l'application May, les coups de fil à SOS allaitement... car je multipliais les demandes d'aide et je pense que j'étais très perdue entre tous les différents sons de cloche.
Je dirais que depuis 3 ou 4 jours, l'allaitement semble vraiment en progrès constant (et non plus en dents de scie): je tire beaucoup moins mon lait, mon fils prend le sein et peut s'endormir après la tétée, je n'ai plus trop mal aux seins...
MAIS un autre volet s'est découvert, puisqu'il a cessé d'être masqué par la problématique de l'allaitement: ses douleurs digestives. Quelques fois pendant la tétée, il continue de se mettre en hyper extension, renverse la tête en arrière, doit prendre le temps de faire passer une douleur, puis cherche le sein frénétiquement comme s'il devait s'apaiser de cette douleur en tétant. Quand j'essaie de lui faire faire un rot au milieu de la tétée, même histoire, il se crispe, devient tout rouge, pleure et cherche à pousser, ce n'est qu'en le remettant au sein qu'il se calme -et puis cela revient à la fin de la tétée quand je le mets en position verticale pour l'aider à digérer. Parfois, c'est à distance de la tétée, alors qu'il a commencé à s'endormir et qu'on essaye de le poser.
Autrement dit, il a tout le temps mal : parfois pendant, et tout le temps au milieu, un peu, ou longtemps après la tétée. Je suis au désespoir de le voir si douloureux, après 2 semaines de lutte pour prendre confiance dans mon allaitement, je suis désormais en croisade pour essayer de le soulager de ses maux de ventre, car bien qu'il prenne mieux le sein, les repas restent synonyme de douleur, et je sens que je suis tellement atteinte par ce spectacle que je pourrai me détourner de l'allaitement si ça veut dire qu'il peut trouver du soulagement...
Je suis à nouveau tous azimuts sur les forums, les réseaux sociaux, je fouille tout internet pour essayer de comprendre ce qu'il a: reflux, coliques, les deux ?
Voilà ci-dessous la liste de ses symptômes la plus précise possible.
- Bébé très douloureux, de façon atypique : tous les réveils sans exception commencent par des douleurs, parfois il a mal même pendant son sommeil. Quasiment aucun temps d'éveil calme, sans pleurs.
- Les douleurs se manifestent par : des pleurs (pleurs de coliques selon le Dunstan Baby language), il devient rouge tomate, pousse sans arriver à exprimer de gazs ou de selles, se met en hyperextension (parfois carrément tient debout pendant une minute entière tellement il est tendu), renverse sa tête en arrière
- Quand il passe un gaz ou un rot : se calme immédiatement (jusqu'à ce qu'il ait à nouveau mal quelques secondes plus tard)
- Râle dans la gorge, ronflements, toux (ce qui me fait penser à un reflux)
- Régurgite après chaque tétée, plus ou moins à distance de la fin de tétée - parfois le liquide est clair avec des petites pointes blanches. Je précise qu'il régurgite et ne vomit pas (aucune contraction abdominale)
- Impossible de le coucher à l'horizontale, il dort dans le cocona baby et sur le côté sous surveillance (il est beaucoup mieux ainsi)
- Rote assez difficilement, gazs quasiment impossibles à passer. selles et urines ok jusque là
Ce que j'ai mis en place pour l'instant :
- Calmosine, Cocyntal et une noisette de gel de polysilane avant la tétée
- Des probiotiques une fois par jour et une vitamine D qui est censée être safe
Au gré de mes recherches, j'ai pris en note quantité d'autres traitements censés aider les bébés douloureux au niveau intestinal mais je suis très perdue et ne souhaite pas multiplier les choses que je lui donne avant d'avoir les idées plus claires sur ce qui lui arrive.
J'ai rendez-vous chez le pédiatre demain mais je l'entends déjà me dire que le système digestif des nouveaux-nés n'est pas mature, que les coliques ne commencent qu'à 3 semaines, que les régurgitations ne sont pas synonyme de RGO, et me renvoyer chez moi sans solution. Je sens depuis sa naissance un problème au niveau de son ventre, j'ai déjà perdu pas mal de temps et d'énergie à ne pas assez m'écouter dans la mise en place de l'allaitement, et je sens ici l'importance de faire place à mon ressenti. Mais comment trouver ce dont il s'agit ?
Merci à celles qui m'auront lue et pour vos réponses et regards....