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 Arrêt allaitement non voulu pour cause de reprise du travail

Astraz

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je vais t'apporter un témoignage supplémentaire.

Pour mon premier j'étais en congé parental jusqu'à ses 18 mois. À ses 13 mois, j'ai été appelé à siéger jurée aux assises. Heureusement ce n'a duré que 3 jours et demi, j'ai été tirée au sort pour un seul procès.
Le papa a donc posé des jours de congés pour garder le petit.
Sur deux semaines j'ai tiré tant bien que mal du lait que j'ai congelé pour qu'il ait ce qu'il faut en mon absence.
Le premier jour j'ai fait 7h-21h. Le soir le petit s'est endormi sur le biberon tranquillement dans les bras de son papa.
Le deuxième jour j'ai fait 6h-22h. Le petit n'a pas bu une goutte en mon absence. Il était endormi sur le canapé, le papa en pls. Il avait tout essayé pour l'endormir, rien n'avait marché le petit avait hurlé à la mort, c'était affreux. Jusqu'à ce que le papa s'agace et le pose sur le canapé où le petit s'est endormi de lui même. On a fait une tétée dans son sommeil qui l'a réveillé donc on s'est vus un moment et on est allé se coucher tous ensemble.
La troisième jour j'ai fait 7h-1h du matin. Il a tété une fois dans son sommeil et c'est tout, je suis repartie avant qu'il se réveille. Toujours pas pris de lait ni au bib ni au verre, rien. La maison était dans un bordel monstrueux, preuve que la journée avait été difficile 😬
Le quatrième jour je suis rentrée vers 13h. Le petit m'a regardée comme si j'étais une revenante. Il a fallut un petit moment pour qu'il accepte de lâcher son papa pour venir me voir. Traumatisé le pauvre 😅 C'était réglé dans l'heure qui suivait 🤭
Et on a repris notre vie comme si de rien n'était. Il était collant, mais comme c'était déjà le cas avant, je n'ai pas vu trop de différence.

Je tirais mon lait en manuel à la pause de midi et le rapportait à la maison. Je le laissais dans la voiture, c'était l'hiver il faisait froid comme dans un frigo.
Le premier jour j'ai fait 120ml, mon record.
2e 90ml
3e 60ml. J'ai retiré vite fait en arrivant à la maison à 1h du mat. Je ne sais plus combien mais j'avais les seins à peine pleins.

Ça a été difficile pour tout le monde. Mais tout le monde à survécu. Et je pense que le papa et le gamin y ont trouvé un beau renfort de relation 🙂
 

MiniPepette

Colostrum
Bonsoir les filles !
Je prends quelques minutes pour vous faire un retour après un peu plus d'un mois de reprise travail.
Comme dit en début d'année avec la diversification bien amorcée j'ai donc arrêter les tétées la journée et en rajoutant des laitages à la fin des repas du coup. A ce niveau là, le sevrage de journée s'est fait tout naturellement sans grosse crise de pleurs. Il ne reste donc plus que la tétée du matin, au coucher. De mon côté j'ai tout de même continué au max de tirer au moins une fois autour de 12h00 pour faire des réserves à la reprise. Cela m'a permis de tenir jusqu'à présent avec des tirages en sortant du travail si cela était possible (c'est à dire pas trop proche de l'heure du coucher).

J'avais tenté un amorçage pour le sevrage la nuit mais malheureusement je crois qu'elle n'est pas du tout prête. Grosse crise de pleurs, réveil nocturne sans rendormissement jusqu'à la tétée suivante (elle demande encore 2 tétées la nuit, autour de 23h et autour de 03/04h). J'ai donc arrêter cette tentative car elle était en pleurs et moi aussi. Ce n'est pas pour ça que j'avais décidé d'allaiter. Trop dur pour moi de la voir dans cette état... Essai du biberon pour voir si c'est uniquement des tétées de réconfort ou de la réelle faim. Et je pense qu'on se situe dans les 2 en fait. Test biberon la nuit avec papa = refus catégorique. Par contre elle acceptait quand même les biberons avec moi la nuit...
Le biberon du lait tiré pour le matin et le coucher n'a posé que très rarement problème par contre.
Du coup avec mes horaires compliquées j'ai eu un petit retour en arrière du début avec des nuits assez courtes et hachées...
Ça + les tirages après le travail, le travail, le 2eme travail à la maison j'avoue qu'avec des horaires changeants tous les jours c'est pas facile à tenir. J'étais quand même heureuse d'avoir fait des réserves en amont 😮💨
Je rejoins donc les autres mamans qui disent que c'est possible de continuer mais effectivement c'est très très fatiguant

Ce mois ci, mon bébé a eu ses 1 an et je voudrais amorcer la fin de l'allaitement avec du coup l'introduction du lait de croissance en bouteille. Car oui je sens que je ne pourrais pas tenir encore longtemps avec ce rythme (et pour le moment j'ai été épargné d'astreinte...), surtout que les tires lait en coque ne sont pas très efficace sur moi. Je dois vraiment prendre le temps que me poser et de le tirer avec un tire lait classique. Même si je n'ai pas nécessairement envie d'arrêter l'allaitement je sens que j'en ai besoin pour ne pas rester dans la surfatigue, pouvoir entreprendre un régime et perdre les derniers kilos et pleins d'autres choses encore.
J'avoue que j'ai un peu peur que ma relation mère fille change une fois que l'allaitement sera fini (pour le coup on est vraiment très fusionnel ).

Bon malheureusement le sevrage n'est pas encore bien accepté pour le moment. Bébé refuse les biberons pour le coucher et reste lever tard pour m'attendre rentrer du travail et réclamer sa tétée. N'ayant plus de réserve je ne sais pas encore comment gerer cette partie. Le biberon du coucher pose problème alors que la journée si je lui donne du lait de croissance avec un peu de compote pour s'y habituer elle me le boit sans problème.

Voilà pour le petit retour. Pour résumé ce n'est effectivement pas impossible quand on a des horaires compliqués mais je rejoins les autres mamans en confirmant que c'est très éreintant et je félicite les mamans dans le même cas qui arrive tenir des mois comme ça 👏👏
 

N@thS

Montée de lait
Bonsoir les filles !
Je prends quelques minutes pour vous faire un retour après un peu plus d'un mois de reprise travail.
Comme dit en début d'année avec la diversification bien amorcée j'ai donc arrêter les tétées la journée et en rajoutant des laitages à la fin des repas du coup. A ce niveau là, le sevrage de journée s'est fait tout naturellement sans grosse crise de pleurs. Il ne reste donc plus que la tétée du matin, au coucher. De mon côté j'ai tout de même continué au max de tirer au moins une fois autour de 12h00 pour faire des réserves à la reprise. Cela m'a permis de tenir jusqu'à présent avec des tirages en sortant du travail si cela était possible (c'est à dire pas trop proche de l'heure du coucher).

J'avais tenté un amorçage pour le sevrage la nuit mais malheureusement je crois qu'elle n'est pas du tout prête. Grosse crise de pleurs, réveil nocturne sans rendormissement jusqu'à la tétée suivante (elle demande encore 2 tétées la nuit, autour de 23h et autour de 03/04h). J'ai donc arrêter cette tentative car elle était en pleurs et moi aussi. Ce n'est pas pour ça que j'avais décidé d'allaiter. Trop dur pour moi de la voir dans cette état... Essai du biberon pour voir si c'est uniquement des tétées de réconfort ou de la réelle faim. Et je pense qu'on se situe dans les 2 en fait. Test biberon la nuit avec papa = refus catégorique. Par contre elle acceptait quand même les biberons avec moi la nuit...
Le biberon du lait tiré pour le matin et le coucher n'a posé que très rarement problème par contre.
Du coup avec mes horaires compliquées j'ai eu un petit retour en arrière du début avec des nuits assez courtes et hachées...
Ça + les tirages après le travail, le travail, le 2eme travail à la maison j'avoue qu'avec des horaires changeants tous les jours c'est pas facile à tenir. J'étais quand même heureuse d'avoir fait des réserves en amont 😮💨
Je rejoins donc les autres mamans qui disent que c'est possible de continuer mais effectivement c'est très très fatiguant

Ce mois ci, mon bébé a eu ses 1 an et je voudrais amorcer la fin de l'allaitement avec du coup l'introduction du lait de croissance en bouteille. Car oui je sens que je ne pourrais pas tenir encore longtemps avec ce rythme (et pour le moment j'ai été épargné d'astreinte...), surtout que les tires lait en coque ne sont pas très efficace sur moi. Je dois vraiment prendre le temps que me poser et de le tirer avec un tire lait classique. Même si je n'ai pas nécessairement envie d'arrêter l'allaitement je sens que j'en ai besoin pour ne pas rester dans la surfatigue, pouvoir entreprendre un régime et perdre les derniers kilos et pleins d'autres choses encore.
J'avoue que j'ai un peu peur que ma relation mère fille change une fois que l'allaitement sera fini (pour le coup on est vraiment très fusionnel ).

Bon malheureusement le sevrage n'est pas encore bien accepté pour le moment. Bébé refuse les biberons pour le coucher et reste lever tard pour m'attendre rentrer du travail et réclamer sa tétée. N'ayant plus de réserve je ne sais pas encore comment gerer cette partie. Le biberon du coucher pose problème alors que la journée si je lui donne du lait de croissance avec un peu de compote pour s'y habituer elle me le boit sans problème.

Voilà pour le petit retour. Pour résumé ce n'est effectivement pas impossible quand on a des horaires compliqués mais je rejoins les autres mamans en confirmant que c'est très éreintant et je félicite les mamans dans le même cas qui arrive tenir des mois comme ça 👏👏
Bonjour
C'est vrai que le changement de rythme maison travail à la reprise est dur!
Bon courage à toi
Je me permets d'apporter mon témoignage car je me reconnais un peu dans ce que tu dis. J'ai repris mon travail aux un an de mon fils jusque là gardé par moi à la maison mais ici la reprise a été a temps partiel.
je pensais devoir tirer mon lait les jours d'absence mais finalemet je n'en ai pas eu besoin, au bout d'une deux semaines ça s'était adapté. Tu as voulu poursuive le tire lait pour que ta fille ait du LM en ton absence ou bien pour te soulager ?
En fait ici mon fils s'est juste acclimaté finalement au nouveau rythme. Je le garde 3 jours par semaine et le papa deux jours à la maison. Quand je suis là, c'était et c'est jusqu'à aujourd'hui ( il a deux ans et demi) rythme tétée avec moi surtout pour le sommeil et quand c'est son père qui le garde c'est rythme avec papa, il ne réclame pas dutout, son père le bercais et lui chantais des chansons (ce que je ne faisais jamais🙂) il lui donnait des solides, il n a jamais eu de biberons ni de tétines même et a trouvé ses propres stratégies avec son père c'est l'avantage de la reprise à un an

Je suis absente que deux jours par semaine mais je condense donc je fais du 7h 22-23h quand je ne suis pas là et absence une nuit et 2 jours d'affilé une fois par moi. J'ai l'impression qu'à un an ma production s'était ajustée plus facilement que petit. Et qu'en fait la reprise après un an passé à la maison est difficile pour tous à cause du changement de rythme, allaitement ou pas finalement. Le tout c'est de prendre les décisions qui facilitent cette nouvelle phase pour toute la famille, sevrage ou pas, biberons ou solides, tirage ou non etc...
En tout cas bon courage à toi à vous et bravo pour ton allaitement
 
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