Bonjour,
Je crée ce sujet car je suis actuellement enceinte (34 SA), et j'ai appris il y a deux semaines que mon bébé a une malformation digestive (atrésie duodénale suspectée, mais nous n'en saurons plus qu'à la naissance).
Elle devra normalement (je garde un mini espoir que ça se "débloque" pendant les dernières semaines, mais je rêve sûrement) être opérée dès sa naissance, puis restera en réanimation puis néonatologie pendant une durée encore indéterminée.
Nous rencontrons un chirurgien pédiatrique la semaine prochaine et nous pourrons poser toutes nos questions.
Je souhaite allaiter mon enfant, mais j'ai conscience que j'aurai besoin de soutien pour tenir bon face au défi supplémentaire qui se présente (pas d'allaitement au sein possible au moins au départ).
Dans tous les cas je souhaitais l'allaiter, mais là avec une malformation digestive je me dis que mon lait sera vraiment le meilleur pour elle (cicatrisation, facilité de digestion, immunité...).
Je souhaite anticiper ce qui va se passer à sa naissance car je n'ai de prise sur rien depuis que la nouvelle de l'anomalie est "tombée", mais je me dis que, pour le coup, l'allaitement il n'y a que moi qui puisse le faire pour elle.
Je vais me renseigner à l'hôpital pour savoir quel est le protocole (j'ai entendu que cela pouvait être strict en terme de stérilisation des éléments du tire-lait etc.), savoir si je peux obtenir une ordonnance de tire lait à l'avance (j'avais le spectra pour mon premier qui était top et avec des téterelles adaptées), mais aussi s'il est utile d'essayer d'extraire mon colostrum en avance en fin de grossesse.
J'imagine qu'il y a des conditions d'hygiène strictes et je ne sais pas si je peux "juste" congeler du colostrum puis l'apporter en néonat, quels récipients utiliser, etc.
A la naissance de mon premier il n'avait pas tété pendant plus de 24h et une puéricultrice m'avait aidé à extraire mon colostrum pour lui donner à la seringue, je n'y arrivais pas seule. Là je me dis que je peux toujours m'entraîner avant (j'ai déjà un peu de colostrum qui tache mes vêtements depuis plusieurs semaines), même si j'ai cru comprendre qu'il vaut mieux attendre le dernier mois par précaution, surtout que je veux que mon bébé reste au chaud au maximum.
Bref, je me dis que ce sujet pourra aussi éventuellement intéresser d'autres mamans qui seraient dans le même cas plus tard (personnellement je suis intéressée par tout témoignage).
Désolée pour le pavé, et à bientôt !
Recap pour moi (le 16/04/2023) : l'opération s'est bien passée à 5 jours de vie. L'allaitement se passe très bien.
Début de saignements dans les selles à un mois, toujours en cours à 9 semaines malgré éviction PLV, oeuf, soja (+ autres par la suite).
Étude scientifique en Hongrie : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3699042/
Autres sites qui évoquent les rectorragies malgré l'éviction des PLV chez la mère :
infirmierpro.com
Je crée ce sujet car je suis actuellement enceinte (34 SA), et j'ai appris il y a deux semaines que mon bébé a une malformation digestive (atrésie duodénale suspectée, mais nous n'en saurons plus qu'à la naissance).
Elle devra normalement (je garde un mini espoir que ça se "débloque" pendant les dernières semaines, mais je rêve sûrement) être opérée dès sa naissance, puis restera en réanimation puis néonatologie pendant une durée encore indéterminée.
Nous rencontrons un chirurgien pédiatrique la semaine prochaine et nous pourrons poser toutes nos questions.
Je souhaite allaiter mon enfant, mais j'ai conscience que j'aurai besoin de soutien pour tenir bon face au défi supplémentaire qui se présente (pas d'allaitement au sein possible au moins au départ).
Dans tous les cas je souhaitais l'allaiter, mais là avec une malformation digestive je me dis que mon lait sera vraiment le meilleur pour elle (cicatrisation, facilité de digestion, immunité...).
Je souhaite anticiper ce qui va se passer à sa naissance car je n'ai de prise sur rien depuis que la nouvelle de l'anomalie est "tombée", mais je me dis que, pour le coup, l'allaitement il n'y a que moi qui puisse le faire pour elle.
Je vais me renseigner à l'hôpital pour savoir quel est le protocole (j'ai entendu que cela pouvait être strict en terme de stérilisation des éléments du tire-lait etc.), savoir si je peux obtenir une ordonnance de tire lait à l'avance (j'avais le spectra pour mon premier qui était top et avec des téterelles adaptées), mais aussi s'il est utile d'essayer d'extraire mon colostrum en avance en fin de grossesse.
J'imagine qu'il y a des conditions d'hygiène strictes et je ne sais pas si je peux "juste" congeler du colostrum puis l'apporter en néonat, quels récipients utiliser, etc.
A la naissance de mon premier il n'avait pas tété pendant plus de 24h et une puéricultrice m'avait aidé à extraire mon colostrum pour lui donner à la seringue, je n'y arrivais pas seule. Là je me dis que je peux toujours m'entraîner avant (j'ai déjà un peu de colostrum qui tache mes vêtements depuis plusieurs semaines), même si j'ai cru comprendre qu'il vaut mieux attendre le dernier mois par précaution, surtout que je veux que mon bébé reste au chaud au maximum.
Bref, je me dis que ce sujet pourra aussi éventuellement intéresser d'autres mamans qui seraient dans le même cas plus tard (personnellement je suis intéressée par tout témoignage).
Désolée pour le pavé, et à bientôt !
Recap pour moi (le 16/04/2023) : l'opération s'est bien passée à 5 jours de vie. L'allaitement se passe très bien.
Début de saignements dans les selles à un mois, toujours en cours à 9 semaines malgré éviction PLV, oeuf, soja (+ autres par la suite).
Étude scientifique en Hongrie : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3699042/
Autres sites qui évoquent les rectorragies malgré l'éviction des PLV chez la mère :

Pathologies de l’enfant liées à l’allaitement maternel - infirmier pro
L’ictère au lait de mère est parmi les pathologies liées à l’allaitement maternel fréquente et bénigne dont la prise en charge est parfois davantage

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