Bonjour à tous et désolée par avance du looong pavé qui vous attend. 
Je suis maman d'une petite fille depuis le 25 avril. Elle est née à 39 SA, déclenchement car rupture prématurée de la membrane.
L'accouchement s'est très bien passé. Pas de complications réelles. Elle s'est juste légèrement enroulée le cordon autour du cou en descendant dans le bassin et n'a donc pas pu téter de suite car elle devait voir le pédiatre pour voir si tout allait bien avant. Elle a donc eu sa tétée d'accueil 2h/2h30 après.
Pour ma part, je n'ai pas totalement délivré le placenta donc il a fallu aller le chercher et j'ai été recousu (du clitoris à l'anus).
Mon projet et envie de base était d'allaiter exclusivement, au moins jusqu'à ma reprise de travail (le 25 août). Tout en me disant que si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas grave. Sauf que, j'ai découvert l'envie réelle d'allaiter et la déception que cela crée quand on y arrive pas.
La tétée de bienvenue s'est bien passée. Elle a duré 40 min. La puer a regardé rapidement et m'a dit qu'elle tétait bien. Parfait !
Le lendemain, je lui donnais le sein à la demande. Mais elle demandait énormément. Je sais que les bébés, surtout dans les premiers temps, peuvent beaucoup réclamer. Là on était sur un rythme de toutes les 30min à 1h grand maximum, avec des tétées de 30 min. Ce qui fait, que je ne dormais pas du tout.
J'ai demandé au personnel de la mat et ils m'ont montré comment la faire téter allongée (elle n'aime pas du tout, encore maintenant), le ballon du rugby (là c'est moi qui n'ai pas aimé) et m'ont donné un premier biberon dans la nuit de vendredi à samedi (j'ai accouché dans la nuit du jeudi au vendredi à 2h26). Elle a été calée et ça s'est mieux passé.
En parallèle, j'ai commencé à avoir des crevasses assez importantes. Toute la journée du dimanche j'ai pleuré. Énormément. J'appréhendais de la mettre au sein, j'étais hyper douloureuse, ça suintait et collait sur le t-shirt, mais rien ne s'est passé du côté de la mat.
Je sentais aussi qu'elle n'était pas rassasiée. Elle s'énervait au sein, se jettait en arrière et les tétées ont commencé à durer de plus en plus longtemps.
Le soir, l'équipe de nuit est passée et je pleurais toujours. A ce moment, on m'a dit que ce n'était plus possible dans mon état. J'étais bien trop amochée au niveau des seins. On m'a donc donné des bouts de sein (ce qui a soulagé les tétées) et un tire-lait (le m*d*la symphony). J'ai commencé à tirer mon lait et je ne tirais que très peu. Sûrement normal pour un début.
En même temps, je donnais 2 biberons la nuit pour dormir et qu'elle soit rassasiée.
Arrivé le mardi, nous n'avons pas pu sortir car elle a perdu du poids. Il a fallu complémenter avec des biberons de LA.
A ce moment, une puéricultrice m'a fait remarquée qu'elle avait un frein de langue. En ayant un gros moi-même qui ne m'a jamais gêné, je n'y ai pas fait plus attention.
Nous avons pu sortir le lendemain. Mon conjoint est allé me chercher le tire-lait à la pharmacie (le même qu'à l'hôpital) et je continuais à lui donner le sein quand même.
Les tétées duraient de plus en plus longtemps jusqu'à durer 2h. Elle s'endormait malgré les sollicitations et ne semblait toujours pas rassasiée. Nous avons continué à donner les biberons la nuit et moi je tirais mon lait.
Les crevasses se remettaient doucement mais j'avais toujours les bouts de sein (je les ai gardés un mois).
J'ai commencé à m'interroger sur le fait qu'elle mange assez.
J'ai été consultée une ostéopathe pour son cou (elle ne tournait pas la tête à droite) et lui ai parlé du frein de langue. Pour elle, il n'était pas restrictif, par contre, elle présentait un gros problème de succion. Sa lèvre inférieure était complètement pincée.
Nous avions beau la replacer, cela ne changeait rien, elle la remettait.
De plus, sa langue claquait sur mon mamelon.
A ce moment, elle s'est mise à régurgiter. Beaucoup et douloureusement.
J'ai donc un peu laissé tomber l'allaitement car j'étais découragée entre tous les problèmes rencontrés et le fait que je voulais la soulager.
La PMI passait toutes les semaines et nous avons pu constater que sa courbe de poids a commencé à légèrement s'inflechir. Il a donc fallu compléter chaque tétée.
C'est là que j'ai eu confirmation qu'elle ne tirait pas assez. Je pouvais compléter à coup de 120ml de LA.
J'essayais toujours de tirer mon lait, mais je me suis épuisée.
J'ai beaucoup beaucoup pleuré et eu une grosse baisse de lactation. En quelques jours, je suis passée de tirages de 90/120ml le matin à 20ml.
J'ai voulu laisser tomber sachant qu'elle était mieux avec le LA et que nous avons constaté avec la PMI qu'elle plaçait également mal sa lèvre du haut.
J'ai fini par prendre rdv avec une chirurgienne dentiste spécialisée dans les freins de langue et j'ai eu rdv avec un ostéopathe spécialisé également dedans aujourd'hui. (Rdv chez le dentiste jeudi 19 juin).
Ce dernier a confirmé que le frein de langue est un peu court, tout comme les deux freins labiaux (celui du bas surtout), ce qui engendre tous les problèmes cités.
Depuis 1 semaine, j'ai voulu relancer ma lactation pour maintenir l'allaitement même si c'est mixte. Je sais que je ne repasserai pas en exclusif mais au moins je peux allaiter un peu. J'ai fait du power pumping, bois beaucoup de tisanes de fenouil, de la bière sans alcool, je lui présente plus souvent le sein, y compris la nuit.
Je pratique aussi depuis maintenant un bon moment l'hyper alternance et la place en position BN car elle est nettement mieux dans cette position.
Malgré tout, je sens qu'il n'y a toujours pas assez de lait (j'ai du compléter avec 210ml tout à l'heure).
Je ne sais pas trop ce que je viens chercher ici, surtout du réconfort.
La culpabilité est énorme de se dire que je n'y arrive pas, bien que ce ne soit pas réellement de ma faute car mauvaise succion donc pas assez de stimulation.
J'ai également identifié le tire lait comme une source de stress énorme. Donc j'essaie de moins l'utiliser. Le fait d'être assise, sans bouger, (malgré les soutien gorge spéciaux, on est limité par le fait qu'il soit sur prise), de ne pas pouvoir m'en occuper, c'est pas possible.
J'avais donc envisagé d'acheter le S32 de chez N*liie.
Je n'ai pas essayé les DAL, cup etc... je ne suis pas à l'aise avec l'idée.
Je continue les biberons quand même car malgré tout, elle ne régurgite quasi plus avec, va mieux, n'a pas faim...
Mais je suis déçue de me dire que mon allaitement ne tient pas la route.
J'ai également eu l'aide d'une conseillère en lactation, ce qui m'a permis de mettre en place des choses quand même, dont la relance de la lactation, mais ça n'a pas suffit...
Je sais que ses problèmes de succion ne sont pas de ma faute, mais voilà...
Je vous remercie énormément (j'ai lu une quantité monstre de témoignages ici, ce qui m'a motivée aussi à relancer ma lactation et m'a fait découvrir le power pumping).
Merci de votre écoute et bonne soirée
Je suis maman d'une petite fille depuis le 25 avril. Elle est née à 39 SA, déclenchement car rupture prématurée de la membrane.
L'accouchement s'est très bien passé. Pas de complications réelles. Elle s'est juste légèrement enroulée le cordon autour du cou en descendant dans le bassin et n'a donc pas pu téter de suite car elle devait voir le pédiatre pour voir si tout allait bien avant. Elle a donc eu sa tétée d'accueil 2h/2h30 après.
Pour ma part, je n'ai pas totalement délivré le placenta donc il a fallu aller le chercher et j'ai été recousu (du clitoris à l'anus).
Mon projet et envie de base était d'allaiter exclusivement, au moins jusqu'à ma reprise de travail (le 25 août). Tout en me disant que si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas grave. Sauf que, j'ai découvert l'envie réelle d'allaiter et la déception que cela crée quand on y arrive pas.
La tétée de bienvenue s'est bien passée. Elle a duré 40 min. La puer a regardé rapidement et m'a dit qu'elle tétait bien. Parfait !
Le lendemain, je lui donnais le sein à la demande. Mais elle demandait énormément. Je sais que les bébés, surtout dans les premiers temps, peuvent beaucoup réclamer. Là on était sur un rythme de toutes les 30min à 1h grand maximum, avec des tétées de 30 min. Ce qui fait, que je ne dormais pas du tout.
J'ai demandé au personnel de la mat et ils m'ont montré comment la faire téter allongée (elle n'aime pas du tout, encore maintenant), le ballon du rugby (là c'est moi qui n'ai pas aimé) et m'ont donné un premier biberon dans la nuit de vendredi à samedi (j'ai accouché dans la nuit du jeudi au vendredi à 2h26). Elle a été calée et ça s'est mieux passé.
En parallèle, j'ai commencé à avoir des crevasses assez importantes. Toute la journée du dimanche j'ai pleuré. Énormément. J'appréhendais de la mettre au sein, j'étais hyper douloureuse, ça suintait et collait sur le t-shirt, mais rien ne s'est passé du côté de la mat.
Je sentais aussi qu'elle n'était pas rassasiée. Elle s'énervait au sein, se jettait en arrière et les tétées ont commencé à durer de plus en plus longtemps.
Le soir, l'équipe de nuit est passée et je pleurais toujours. A ce moment, on m'a dit que ce n'était plus possible dans mon état. J'étais bien trop amochée au niveau des seins. On m'a donc donné des bouts de sein (ce qui a soulagé les tétées) et un tire-lait (le m*d*la symphony). J'ai commencé à tirer mon lait et je ne tirais que très peu. Sûrement normal pour un début.
En même temps, je donnais 2 biberons la nuit pour dormir et qu'elle soit rassasiée.
Arrivé le mardi, nous n'avons pas pu sortir car elle a perdu du poids. Il a fallu complémenter avec des biberons de LA.
A ce moment, une puéricultrice m'a fait remarquée qu'elle avait un frein de langue. En ayant un gros moi-même qui ne m'a jamais gêné, je n'y ai pas fait plus attention.
Nous avons pu sortir le lendemain. Mon conjoint est allé me chercher le tire-lait à la pharmacie (le même qu'à l'hôpital) et je continuais à lui donner le sein quand même.
Les tétées duraient de plus en plus longtemps jusqu'à durer 2h. Elle s'endormait malgré les sollicitations et ne semblait toujours pas rassasiée. Nous avons continué à donner les biberons la nuit et moi je tirais mon lait.
Les crevasses se remettaient doucement mais j'avais toujours les bouts de sein (je les ai gardés un mois).
J'ai commencé à m'interroger sur le fait qu'elle mange assez.
J'ai été consultée une ostéopathe pour son cou (elle ne tournait pas la tête à droite) et lui ai parlé du frein de langue. Pour elle, il n'était pas restrictif, par contre, elle présentait un gros problème de succion. Sa lèvre inférieure était complètement pincée.
Nous avions beau la replacer, cela ne changeait rien, elle la remettait.
De plus, sa langue claquait sur mon mamelon.
A ce moment, elle s'est mise à régurgiter. Beaucoup et douloureusement.
J'ai donc un peu laissé tomber l'allaitement car j'étais découragée entre tous les problèmes rencontrés et le fait que je voulais la soulager.
La PMI passait toutes les semaines et nous avons pu constater que sa courbe de poids a commencé à légèrement s'inflechir. Il a donc fallu compléter chaque tétée.
C'est là que j'ai eu confirmation qu'elle ne tirait pas assez. Je pouvais compléter à coup de 120ml de LA.
J'essayais toujours de tirer mon lait, mais je me suis épuisée.
J'ai beaucoup beaucoup pleuré et eu une grosse baisse de lactation. En quelques jours, je suis passée de tirages de 90/120ml le matin à 20ml.
J'ai voulu laisser tomber sachant qu'elle était mieux avec le LA et que nous avons constaté avec la PMI qu'elle plaçait également mal sa lèvre du haut.
J'ai fini par prendre rdv avec une chirurgienne dentiste spécialisée dans les freins de langue et j'ai eu rdv avec un ostéopathe spécialisé également dedans aujourd'hui. (Rdv chez le dentiste jeudi 19 juin).
Ce dernier a confirmé que le frein de langue est un peu court, tout comme les deux freins labiaux (celui du bas surtout), ce qui engendre tous les problèmes cités.
Depuis 1 semaine, j'ai voulu relancer ma lactation pour maintenir l'allaitement même si c'est mixte. Je sais que je ne repasserai pas en exclusif mais au moins je peux allaiter un peu. J'ai fait du power pumping, bois beaucoup de tisanes de fenouil, de la bière sans alcool, je lui présente plus souvent le sein, y compris la nuit.
Je pratique aussi depuis maintenant un bon moment l'hyper alternance et la place en position BN car elle est nettement mieux dans cette position.
Malgré tout, je sens qu'il n'y a toujours pas assez de lait (j'ai du compléter avec 210ml tout à l'heure).
Je ne sais pas trop ce que je viens chercher ici, surtout du réconfort.
La culpabilité est énorme de se dire que je n'y arrive pas, bien que ce ne soit pas réellement de ma faute car mauvaise succion donc pas assez de stimulation.
J'ai également identifié le tire lait comme une source de stress énorme. Donc j'essaie de moins l'utiliser. Le fait d'être assise, sans bouger, (malgré les soutien gorge spéciaux, on est limité par le fait qu'il soit sur prise), de ne pas pouvoir m'en occuper, c'est pas possible.
J'avais donc envisagé d'acheter le S32 de chez N*liie.
Je n'ai pas essayé les DAL, cup etc... je ne suis pas à l'aise avec l'idée.
Je continue les biberons quand même car malgré tout, elle ne régurgite quasi plus avec, va mieux, n'a pas faim...
Mais je suis déçue de me dire que mon allaitement ne tient pas la route.
J'ai également eu l'aide d'une conseillère en lactation, ce qui m'a permis de mettre en place des choses quand même, dont la relance de la lactation, mais ça n'a pas suffit...
Je sais que ses problèmes de succion ne sont pas de ma faute, mais voilà...
Je vous remercie énormément (j'ai lu une quantité monstre de témoignages ici, ce qui m'a motivée aussi à relancer ma lactation et m'a fait découvrir le power pumping).
Merci de votre écoute et bonne soirée