soleil
Colostrum
Bonsoir,
Voilà je suis une future maman(bientôt à 5 mois de grossesse
) et je prends des antidépresseurs depuis plusieurs années (effexor qui est l'un des plus nocifs pour mon petit bout et laroxyl qui apparemment ne pose pas de soucis même pour un allaitement futur). Je fais une psychothérapie également qui m'aide beaucoup.
Mon médecin traitant m'a adressé à une psychiatre pour un sevrage des antidépresseurs. Jusqu'à aujourd'hui j'arrivai à tenir le cap et le sevrage se passait bien seulement le sevrage devient plus important (je prenais 2 effexor de 75 mg et 1 laroxyl 25 mg, et actuellement j'avais réussi à passer à 1 effexor 37,5mg et 1 laroxyl 25 mg) pour un bon "nettoyage" sanguin comme ma dit la psychiatre.
Ma question est celle-ci, si je n'arrive pas à suffisamment diminuer mes antidépresseurs, je ne pourrai pas allaiter mon bébé? Qu'en pensez vous?
J'avais déjà envisagé le fait que j'aurai eu énormément de mal à me sevrer mais je voulais donner le meilleur à mon bébé. D'autant plus que la psychiatre qui est aussi pédopsychiatre m'a bien expliqué que mon bébé pouvait souffrir tant moralement que physiquement de mon traitement (hypervigilance, pleurs incessants, crise de manque ou alors "shooté" par tout ce j'ai encore dans le corps bref ça n'est pas ce que je souhaite pour mon loulou) et que le seul que je pouvais me permettre de garder le plus longtemps possible durant ma grossesse, était le laroxyl car c'est "un vieil antidépresseur" et les médecins ont suffisamment de recul pour savoir qu'il n'est pas "nocif" pour un nouveau né mais le problème, pour moi, reste le même, je ne pourrai pas allaiter mon petit bouchon. Je m'en veux affreusement de ne pas être capable d'arrêter tout ça!
Il faut que je vous dise qu'en plus des antidépresseurs, je prenais aussi des anxiolytiques et que ça, j'ai réussi à me sevrer totalement, ce qui pour ma psychiatre est déjà énorme mais je m'en veux tout de même! Je suis déjà une mauvaise maman alors que mon ti bout n'a pas encore vu le jour!
Je ne m'etanderai pas sur le pourquoi d'une telle prise en charge médicamenteuse mais ce que je peux vous dire c'est que je suis maman célibataire, ça n'a pas été un choix facile car mon bébé a été voulu par le couple que nous formions encore au tout début de ma grossesse mais le papa ne voulais pas que "sa vie" change (pourquoi changerait elle d'ailleurs? Dixit le père. Je sais bien que les hommes n'appréhendent pas la grossesse comme nous, futures maman mais en tout cas le connaissant, je sais qu'il ne "grandira" pas!) donc pour le bien de mon bébé, j'ai laissé le père se débrouiller avec sa vie qui ne changera pas mais que de ce fait j'ai décidé d'avoir mon bébé seule. Je laisserai le papa faire surface quand mon loulou voudra connaitre son papa. En attendant, mon bébé n'a rien demandé et je ferai le maximum pour qu'il ne souffre pas trop de cette situation même si je suis consciente que c'est très surement utopique. Je vais lui faire un cahier avec son histoire, je lui parle aussi beaucoup même si je n'ai pas encore le bonheur de l'avoir dans mes bras bref je suis au clair avec le fait de ne pas mentir à mon petit bout et que je l'accompagnerai du mieux que je peux pour qu'il en souffre le moins possible.
Ya aussi sûrement de tout ça qui fait que le sevrage ne se passe pas trop bien.
J'espère que vous ne me jugerez pas trop et que vous pourrez me répondre sur l'allaitement. J'ai jeté un oeil sur le crat pour l'effexor, il faut absolument l'arrêter mais le laroxyl, ça n'est pas très clair.
J'attends vos retours avec impatience et désolée de ce si long message.
Soleil
Voilà je suis une future maman(bientôt à 5 mois de grossesse
Mon médecin traitant m'a adressé à une psychiatre pour un sevrage des antidépresseurs. Jusqu'à aujourd'hui j'arrivai à tenir le cap et le sevrage se passait bien seulement le sevrage devient plus important (je prenais 2 effexor de 75 mg et 1 laroxyl 25 mg, et actuellement j'avais réussi à passer à 1 effexor 37,5mg et 1 laroxyl 25 mg) pour un bon "nettoyage" sanguin comme ma dit la psychiatre.
Ma question est celle-ci, si je n'arrive pas à suffisamment diminuer mes antidépresseurs, je ne pourrai pas allaiter mon bébé? Qu'en pensez vous?
J'avais déjà envisagé le fait que j'aurai eu énormément de mal à me sevrer mais je voulais donner le meilleur à mon bébé. D'autant plus que la psychiatre qui est aussi pédopsychiatre m'a bien expliqué que mon bébé pouvait souffrir tant moralement que physiquement de mon traitement (hypervigilance, pleurs incessants, crise de manque ou alors "shooté" par tout ce j'ai encore dans le corps bref ça n'est pas ce que je souhaite pour mon loulou) et que le seul que je pouvais me permettre de garder le plus longtemps possible durant ma grossesse, était le laroxyl car c'est "un vieil antidépresseur" et les médecins ont suffisamment de recul pour savoir qu'il n'est pas "nocif" pour un nouveau né mais le problème, pour moi, reste le même, je ne pourrai pas allaiter mon petit bouchon. Je m'en veux affreusement de ne pas être capable d'arrêter tout ça!
Il faut que je vous dise qu'en plus des antidépresseurs, je prenais aussi des anxiolytiques et que ça, j'ai réussi à me sevrer totalement, ce qui pour ma psychiatre est déjà énorme mais je m'en veux tout de même! Je suis déjà une mauvaise maman alors que mon ti bout n'a pas encore vu le jour!
Je ne m'etanderai pas sur le pourquoi d'une telle prise en charge médicamenteuse mais ce que je peux vous dire c'est que je suis maman célibataire, ça n'a pas été un choix facile car mon bébé a été voulu par le couple que nous formions encore au tout début de ma grossesse mais le papa ne voulais pas que "sa vie" change (pourquoi changerait elle d'ailleurs? Dixit le père. Je sais bien que les hommes n'appréhendent pas la grossesse comme nous, futures maman mais en tout cas le connaissant, je sais qu'il ne "grandira" pas!) donc pour le bien de mon bébé, j'ai laissé le père se débrouiller avec sa vie qui ne changera pas mais que de ce fait j'ai décidé d'avoir mon bébé seule. Je laisserai le papa faire surface quand mon loulou voudra connaitre son papa. En attendant, mon bébé n'a rien demandé et je ferai le maximum pour qu'il ne souffre pas trop de cette situation même si je suis consciente que c'est très surement utopique. Je vais lui faire un cahier avec son histoire, je lui parle aussi beaucoup même si je n'ai pas encore le bonheur de l'avoir dans mes bras bref je suis au clair avec le fait de ne pas mentir à mon petit bout et que je l'accompagnerai du mieux que je peux pour qu'il en souffre le moins possible.
Ya aussi sûrement de tout ça qui fait que le sevrage ne se passe pas trop bien.
J'espère que vous ne me jugerez pas trop et que vous pourrez me répondre sur l'allaitement. J'ai jeté un oeil sur le crat pour l'effexor, il faut absolument l'arrêter mais le laroxyl, ça n'est pas très clair.
J'attends vos retours avec impatience et désolée de ce si long message.
Soleil