SabInNorway
Montée de lait
Mon fils a 25 mois et tête à volonté le matin entre 4h30 et 7h (cododo entremêlé de réveils et de câlins) et avant d’aller se coucher le soir. Il adore, et moi aussi ! C’est une partie immense de notre relation et de notre complicité, et pour lui, ce sont des moments chéris. C’est aussi un moyen très efficace (et qui ne demande pas d’effort de ma part
) pour le rassurer, le calmer et faire tomber l’excitation, surtout le soir.
Cependant, je n’ai toujours pas eu de retour de couches, et l’envie d’un deuxième enfant se fait pressante dans notre couple. Je suis donc partagée entre continuer l’allaitement de mon fils car c’est instinctif et bon pour nous (tous), et diminuer fortement les tétées (voire sevrer complètement) pour favoriser un retour de couches…
Quels que soient les arguments en faveur de cette deuxième option, je la sens contre nature : si je n’ai pas eu de retour de fertilité, c’est pour une bonne raison biologique (à noter que mes ovaires sont pleins d’ovules, mais qu’ils ne sont pas libérés) ; priver mon fils de l’allaitement pour cette raison me parait cruel et égoïste ; lui refuser ces tétées s’annonce difficile (et douloureux pour mes seins qui sont facilement sujets à engorgement). Bref, ce sevrage se fera de toute manière à contrecœur, alors que je rêverai d’un sevrage initié par mon fils.
Pour mon mari en revanche, il est plus que temps que ca s’arrête. Il ne le dit pas ouvertement, mais à chaque fois que nous abordons le sujet, je sens bien qu’il pense que l’allaitement est une erreur (car si c’est difficile à arrêter, c’est qu’il fallait sevrer plus tôt). Il reste à l’écoute de mes sentiments, mes doutes et mes difficultés à ce sujet, mais en gros, il pense que je récolte ce que j’ai semé en allaitant « si longtemps ». Il reste sourd à la normalité biologique de l’être humain (qu’il s’agisse de l’allaitement, du sommeil, de l’attachement, du développement de l’enfant, etc.) et s’avère de moins en moins enclin à nous aider, mon fils et moi.
Que faire ? Comment ? Quand ?
Vous l’aurez compris, je suis perdue et un peu désemparée face à ces idées…
Cependant, je n’ai toujours pas eu de retour de couches, et l’envie d’un deuxième enfant se fait pressante dans notre couple. Je suis donc partagée entre continuer l’allaitement de mon fils car c’est instinctif et bon pour nous (tous), et diminuer fortement les tétées (voire sevrer complètement) pour favoriser un retour de couches…
Quels que soient les arguments en faveur de cette deuxième option, je la sens contre nature : si je n’ai pas eu de retour de fertilité, c’est pour une bonne raison biologique (à noter que mes ovaires sont pleins d’ovules, mais qu’ils ne sont pas libérés) ; priver mon fils de l’allaitement pour cette raison me parait cruel et égoïste ; lui refuser ces tétées s’annonce difficile (et douloureux pour mes seins qui sont facilement sujets à engorgement). Bref, ce sevrage se fera de toute manière à contrecœur, alors que je rêverai d’un sevrage initié par mon fils.
Pour mon mari en revanche, il est plus que temps que ca s’arrête. Il ne le dit pas ouvertement, mais à chaque fois que nous abordons le sujet, je sens bien qu’il pense que l’allaitement est une erreur (car si c’est difficile à arrêter, c’est qu’il fallait sevrer plus tôt). Il reste à l’écoute de mes sentiments, mes doutes et mes difficultés à ce sujet, mais en gros, il pense que je récolte ce que j’ai semé en allaitant « si longtemps ». Il reste sourd à la normalité biologique de l’être humain (qu’il s’agisse de l’allaitement, du sommeil, de l’attachement, du développement de l’enfant, etc.) et s’avère de moins en moins enclin à nous aider, mon fils et moi.
Que faire ? Comment ? Quand ?
Vous l’aurez compris, je suis perdue et un peu désemparée face à ces idées…