Bonjour
@Karine34 , et félicitations pour ta grossesse !
Pour t'apporter mon témoignage, mon aîné avait un peu moins de deux ans quand a débuté ma deuxième grossesse. Il a continué à téter tout au long de celle-ci, au début avec un regain de demandes (que j'ai interprété comme un besoin de réassurance) et par la suite en espaçant beaucoup plus. En fin de grossesse, il ne restait que deux tétées, soir et matin, sans que j'aie moi-même agi en ce sens.
Avec la naissance de sa sœur et le retour du lait, il a été de nouveau plus en demande et j'ai eu un peu de mal à le gérer émotionnellement (j'avais peur qu'il "prive" sa sœur). J'ai néanmoins pris le parti d'accéder de nouveau à ses demandes mais en comptant jusqu'à 5 en journée. Je le laissais toujours téter plus longtemps le matin et le soir. Au bout de quelques mois, quand il a eu trois ans, je lui ai annoncé qu'à présent ce ne serait plus que le matin et le soir. Aujourd'hui il a presque 5 ans et ne tète plus qu'une fois, le matin. J'ai poussé tout doucement pour qu'il arrête la tétée du soir, et il commence à envisager d'arrêter tout court, on verra comment ça se passe.
Au tout début il m'était quasi impossible de faire une co-tétée, trop compliqué pour moi de les installer correctement et trop stressant de gérer les deux. Je préférais me consacrer entièrement à l'un ou l'autre. C'est finalement quand ma fille a été plus grande qu'on a commencé à en faire, aujourd'hui encore la tétée du matin est souvent partagée.
Pour le sommeil mon fils se passait du sein pour l'endormissement mais... me tétait le doigt... ce qui n'est pas vraiment plus pratique

et ça j'avoue que ça a été compliqué à gérer, notamment pour ses siestes. Au bout de trois mois l'impasse était telle que j'ai procédé à un "sevrage du doigt" un peu brutal malheureusement, mais ça s'est réglé finalement beaucoup plus vite que je le craignais. En revanche mon fils a arrêté les siestes à ce moment-là. L'endormissement du soir en est devenu plus facile, donc je l'ai laissé faire.
Au niveau des nuits mon fils qui dormait dans sa chambre et faisait des nuits à 90% complètes est revenu dans la nôtre pendant quelques semaines. J'ai pu constater aussi qu'un bébé qui pleure ne réveille pas forcément l'aîné, c'est plus dans l'autre sens que ce n'est pas toujours évident. Il a ensuite réintégré sa chambre. En cas de réveil, c'est maintenant à 99% le papa qui va le voir, car je suis moi-même sollicitée par la petite.
Voilà en gros pour notre parcours. Je dirais que finalement, et comme sur beaucoup de points, il vaut mieux ne pas se projeter trop précisément au risque de se créer des angoisses inutiles. Nos enfants grandissent vite. Des évolutions qui nous paraissent à l'instant T très lointaines ou inimaginables arrivent plus vite qu'on ne s'y attend et nous surprennent. Et ils s'adaptent souvent mieux que nous, aussi...